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Les communes du Nord: Valenciennes Traditional Geocache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour ninie59aulnoy,

Cache archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Geocaching HQ Volunteer Reviewer"

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Hidden : 12/31/2016
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

La cache se trouve dans le parc de la Citadelle à Valenciennes (XVIII°s.)
Il permet de découvrir les vestiges de l’écluse des Repenties, du pont restauré de la Citadelle, ainsi que des Bastions des Repenties et du Calvaire

 
 

Les blasons des communes du Nord

Les communes de Nord est une série de caches particulières construites grâce à la collaboration entre les géocacheurs.

Basé sur la participation volontaire, le principe de la série est simple : le premier qui le désire se propose pour poser une cache dans la ou les communes de son choix, selon les préconisations suivantes :

Dans le département du Nord, il y a 650 communes, à vous de jouer...

Carte des communes du Nord

Pour réserver votre commune, mettre à jour votre contribution sur cette carte et faire entrer votre cache dans la liste des signets, merci d'envoyer un mail à cette adresse dédiée à la série :
communesdunord@gmail.com
Par retour de courriel, nous vous adresserons le code html pour la série "Les communes du Nord"

Nous sommes heureux d'étendre au Nord, l'idée originale d'ATMO Studio que nous remercions sincèrement pour son aide. La première série "Les communes de Vendée" est née non loin de La Roche sur Yon, à Nesmy .


Valenciennes

 Commune française, historiquement capitale du comté du Hainaut français et aujourd'hui sous-préfecture depuis 1824 dans le département du Nord.

Elle est située au confluent de l’Escaut avec la Rhônelle. Valenciennes, ville au passé culturel riche (« l'Athènes du Nord »), fut aussi une ville industrielle et minière très prospère au XIXe siècle, la Compagnie des mines d’Anzin y a ouvert de nombreuses fosses.

Valenciennes apparaît pour la première fois comme Valentiana dans un document relatant une sentence rendue en l’an 693 par Clovis II, roi des Francs.

À partir de 923, Valenciennes relève du duché de la Basse Lotharingie, dépendant du Saint Empire romain germanique. Les comtes d’Ostrevant, seigneurs de Bouchain, Denain, Ribemont, Château-Porcien, furent châtelains de Valenciennes de 880 à 1163 après le décès de Godefroi IV d’Ostrevent, qui vendit ses terres de Hainaut à son aîné et demi-frère, Baudouin IV dit d’Edirne, comte de Hainaut.

En septembre 1006, le roi Robert et Henri II de Germanie assiègent Valenciennes mais ils ne parviennent pas reprendre la ville à Baudouin IV de Flandre. En 1008, une famine est suivie d’une terrible épidémie de peste, dont l'issue donne lieu à un pèlerinage.

En 1171, un incendie ravage la ville.

En 1285, la monnaie du Hainaut fut remplacée par la monnaie de France : l’écu. Valenciennes est une ville en pleine activité, forte de ses nombreuses corporations. À l'abri de son enceinte, un grand nombre de couvents se développe, à l'instar des Dominicains (dont l'église a été fouillée par le Service archéologique de la Ville, en 1989 et 1990).

En 1591, les jésuites créent une école, puis font bâtir l’église Sainte-Croix. En 1611, la façade de l’hôtel de ville est entièrement reconstruite dans un magnifique style Renaissance. Au XVIIe siècle, l’Escaut est canalisé entre Valenciennes et Cambrai, ce qui permet le développement des manufactures d’étoffes de laine et de toiles fines. Pour utiliser les fils de lin, les femmes se mettent alors à confectionner la célèbre dentelle de Valenciennes.

Au XVIIIe siècle, la ville est également réputée pour sa porcelaine. Valenciennes, riche de ses talents, est alors surnommée l’Athènes du Nord, soulignant ainsi son rayonnement artistique.

Durant l'offensive allemande de mai 1940, Valenciennes est dévastée par un incendie qui débute le 22 mai et brûle durant quatorze jours. Plus du cinquième des immeubles de la ville est détruit et notamment les hautes maisons à pans de bois dont s'enorgueillissait la place d'Armes.
A la fin de la guerre, les bombardements de 1944 touchent près de trois cents autres édifices.

Son passé minier

Située dans le bassin minier du Nord Pas de Calais qui s’étend sur 1200km2, Valenciennes et sa région sont marquées économiquement, socialement, paysagèrement, écologiquement et culturellement par l’exploitation intensive de la houille de la fin du XVII jusqu’à la fin du XXème s.

La 1ère veine de houille du bassin minier est découverte à la fosse Jeanne Colard le 3 février 1720. La dernière gaillette est remontée à la fosse de service N° 9-9 bis le 21 décembre 1990 et marque la fin de 270 ans d’exploitation.

Seul dossier porté par la France en 2012, le Bassin minier du Nord-Pas de Calais a été inscrit le 30 juin 2012 sur la liste du Patrimoine mondial de l’UNESCO, au titre de “Paysage culturel évolutif vivant”.

Proche de la célèbre trouée d’Arenberg du Paris-Roubaix et de la réserve ornithologique de la Mare à Goriaux, le prestigieux site d’Arenberg. Accompagné d’un ancien mineur ou d’un guide de l’Office de Tourisme de La Porte du Hainaut, vous découvrirez les décors du film Germinal, la salle des pendus, les bâtiments d’extraction, la lampisterie ainsi que la galerie de photos illustrant les sites encore en exploitation.

Créé à l’initiative des Houillères en 1982, le Centre Historique Minier situé à Lewarde à 8 km de Douai, ouvre au public en 1984 avec pour mission de conserver et valoriser la culture minière du Nord-Pas de Calais, afin de témoigner auprès des générations futures des trois siècles d’activité minière.

En 1992-93, l’adaptation cinématographique par Claude Berri du célèbre roman d’Emile Zola « Germinal » a été tournée sur le site minier Wallers Arenberg, des restes du décor du film se trouvent au 1er étage du restaurant « le feu au lac » près de l’étang du vignoble.

Le 5 octobre 1902, pour les funérailles d’Emile Zola à Paris, les mineurs du bassin minier du Nord étaient venus en nombre afin d’honorer la mémoire de l’écrivain et témoigner de l’affection de toute leur corporation. E. Zola était venu du 23 février au 2 mars 1884 à Denain pour l’écriture de « Germinal » mettant en avant la lutte entre le capital et le travail et relatant la vie quotidienne des mineurs au moment de la grande grève de 1884 pendant laquelle 11000 mineurs cessent le travail.

Son patrimoine

La ville dispose d’un patrimoine bâti intéressant mais fortement abîmé par la révolution française, les grandes guerres et des destructions parfois hâtives.

Valenciennes possède 34 bâtiments ou espacés classés au patrimoine de France, on peut citer :

·       La Tour de la Dodenne

Au XIVe siècle Albert de Bavière fait construire la tour de la Dodenne, où encore aujourd’hui la cloche sonne en l'honneur de Notre-Dame-du-Saint-Cordon. La tour de la Dodenne qui enjambe la Rhonelle est la seule rescapée quand les remparts furent détruits, comme à Cambrai, à la demande de la municipalité de 1891 à 1893.

·       La Citadelle

Écluse des Repenties et Parc de la Citadelle à Valenciennes (XVIII°s.)
Un vaste parc permet de découvrir les vestiges de l’écluse des Repenties, du pont restauré de la Citadelle, ainsi que des Bastions des Repenties et du Calvaire

L’écluse était le pivot de la défense de Valenciennes. Grâce à elle, la ville pouvait tendre l’inondation défensive de la plaine en amont, empêchant toute invasion de ce côté dépourvu de défenses naturelles. Son nom lui vient de la présence d’un couvent de sœurs pénitentes, dites « de la Madeleine ».

·       La maison espagnole

L’office du tourisme de Valenciennes se trouve au 1 rue Askièvre. C’est une maison improprement nommée Maison Espagnole, mais qui est en fait une maison Scaldienne bâtie à l’époque de l’occupation Espagnole sous Charles Quint.

Scaldien est un adjectif provenant de ESCAUT. Ce sont des maisons à bardage de bois avec couverture en tuiles ou ardoises pour remplacer le chaume, (incendies très fréquents à cette époque). Ces maisons comprennent généralement deux étages pour augmenter la surface habitable. Il reste 7 de ces maisons entre Cambrai et Anvers dont 3 à Valenciennes.

La rue Askièvre (As Kièvres signifiant aux chèvres) relie la rue des Wantiers à la rue Delsaux

Remarque : rue des Wantiers vient de la déformation de rue des Gantiers. En Belgique et dans le Nord-Pas de Calais on donnait le nom de Wantiers, provenant du Néerlandais Wante signifiant gant, aux ouvriers gantiers de Valenciennes.

·       L’auberge du bon fermier

L’Auberge du Bon Fermier relais de poste Royal est un monument historique du XVI ème siècle. Quand Louis XIV fit sa « joyeuse entrée » à Valenciennes au mois d’août 1680 l’auberge portait l’enseigne « à La Ville de Troie ». Un souvenir des grandes foires de Champagne. Les voyageurs, les commerçants et les drapiers passant par notre cité venaient s’y restaurer et s’esbaudir par la même occasion.

Vers 1841, « La Ville de Troie » céda son nom au « Bon Fermier ».

·       L’ancien Mont de Piété

Edifié entre 1622 et 1625 il accolé à l’ancien Hôtel de Jean de Carondelet, sieur de Potelle, par le fameux Cobergher, architecte des archiducs Albert et Isabelle, gouverneur des Pays-Bas Espagnols. Bâtiment caractéristique de l’architecture des Pays-Bas Flamands au XVIIème siècle, échappé aux périls que connu la cité (1793, 1944...). Ce bâtiment situé place verte abritait un mont-de-piété, organisme de prêt sur gage destiné essentiellement aux plus démunis, il fonctionna jusque 1945.

Actuellement à l'abandon, il devait faire l'objet d'une reconversion en musée du patrimoine local, vendu à un promoteur privé, le Mont-de-piété hébergera finalement des logements.

·       L’ancienne fosse Dutemple

La fosse la plus connue ouverte par la Compagnie des mines d’Anzin dont le chevalement en béton armé existe encore.

·       Eglise Notre Dame du Saint Cordon

Érigée entre 1852 et 1865, l’église obéit au style néogothique. Haut de 82 m, son clocher abrite la cloche municipale nommée « Jeanne de Flandre », qui résonnait jadis dans le beffroi de la ville.

Centre du pèlerinage lié au miracle de 1008, elle est élevée au rang de basilique mineure en 1922. Selon la légende, la Vierge ou un ange déroula tout autour de la ville un cordon, l’isolant ainsi d’une épidémie de peste et la sauvant de la mort. 1000 ans après les valenciennois effectuent encore chaque 2e dimanche de Septembre, un pèlerinage, long de 14km tout autour de la cité, en partant de la place du Canada.

L'expression Faire le tour du Saint Cordon est couramment utilisée dans la région de Valenciennes. Elle désigne les difficultés rencontrées par une personne à se rendre là où elle désire dans un temps limité.

 

Son beffroi écroulé

Bâti de 1237 à 1247 le beffroi de 51 mètres, alors qu'on était en train d'y faire des réparations, s'écroule six siècles plus tard le 7 avril 1843, tuant 7 personnes et faisant six blessés.

Litanie (2007) Flêche-Beffroi

Positionnée sur l’emplacement de l’ancien Beffroi, édifié au 14ème siècle, l’œuvre de Jean-Bernard Métais "Valenciennes" est une grande flèche de 45 mètres de hauteur qui pointe et réactive un lieu emblématique de la mémoire de la ville.

 

Ville d’arts

Une extraordinaire richesse des œuvres d'art installées dans les rues et les squares. Un musée à ciel ouvert où le patrimoine ancien et les œuvres les plus modernes se marient avec bonheur. La fontaine Watteau, près de l'église Saint-Géry, signée Jean-Baptiste Carpeaux,  est une des plus belles de France.

Le musée des Beaux-Arts, a rouvert après quelques travaux. On peut y découvrir la collection Carpeaux, l'enfant de Valenciennes et bien sûr Watteau le célèbre peintre valenciennois.

Sa bibliothèque et « la Cantilène de Sainte Eulalie »

Elle est installée dans l’ancien collège des Jésuites, sa galerie des livres, le mobilier et les peintures sont restés dans le décor d’origine du XVIIIème s. Elle préserve également de précieux manuscrits enluminés dont le plus célèbre est « la Cantilène de Sainte Eulalie », manuscrit carolingien daté du IXe siècle et saisi à l'abbaye de Saint-Amand durant la Révolution. Ce manuscrit abrite le plus ancien texte littéraire en langue romane que l’on ait conservé et le premier poème de la littérature française.

Sa dentelle

valenciennes s’écrit aussi avec un v minuscule, car le mot est entré dans le dictionnaire comme nom commun pour évoquer la « dentelle aux fuseaux très prisée au XVIIIe siècle, fabriquée à Valenciennes ». Sa renommée s’étendait à toutes les cours d’Europe et elle s’exportait dans des pays très lointains, jusqu'aux Indes occidentales et à l'Amérique espagnole.

Ce fut une des dentelles les plus prestigieuses : il faut savoir qu'il était obligatoire de porter de la valenciennes l'été à la cour de France, au même titre que le port des dentelles à l'aiguille (Alençon) était obligatoire ... l'hiver.

Ses spécialités et culture locale

  • Les "Folies de Binbin", cortège carnavalesque à l'occasion duquel l'on sort le géant de la ville, Binbin.
  • La "langue Lucullus", préparation en feuilleté se composant de tranches de langue de Valenciennes, tartinées d'une préparation à base de foie gras frais et montées dans un moule en forme de demi-lune.
  • Le "Carpeaux" : gâteau nommé en hommage à l'artiste peintre et sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux, à base de crème au beurre et de marrons glacés entre deux macarons ovales.
  • Le "Germinal" : gâteau à la chicorée et au chocolat amer, qui en font un dessert fondant à base de mousse légère... Hommage à Zola, qui s'inspira des mineurs d'Anzin, et d'un film éponyme tourné dans la région.

 

Valenciennes, ville fortifiée

Les remparts de Valenciennes furent construits par Vauban. La situation limitrophe de notre région et donc de Valenciennes a eu pour conséquences de nombreux combats et des sièges à différentes époques. Pour protéger la ville, il fallut donc ériger des remparts.

Les remparts longs de près de 4 km sont la résultante de travaux d’amélioration du 16ième siècle à la fin du 19ième siècle. Il est difficile de s’imaginer la taille de ces fortifications tant il ne reste plus que quelques traces, ici et là. La ville comptait plusieurs portes.

La porte de Lille ou de Tournay ou porte Tournisienne était, d'après d'Outreman, "l'une des plus belles et des plus magnifiques d'Europe". D'après M. Salamagne, dans son livre sur les fortifications de Valenciennes, elle fut construite à partir de 1360 sur les plans du plus célèbre des maîtres-maçons du XIVe siècle, Jehan d'Oisy. Un incendie ravagea ses parties hautes en 1821, elle fut arasée à son plus bas niveau et finalement détruite en 1886.

La porte de Mons et son pont écluse qui s'ouvre bien sûr sur la rue de Mons

La porte du Quesnoy anciennement Porte Cardon, donnait accès à la rue du Quesnoy. On peut voir les restes d’une partie entre les portes Famars et Quesnoy: la tour de la Rhonelle.

La porte d’Anzin, bâtiment de 15m de long, avait un pont-levis permettant de passer l'Escaut et d'aller vers le Pâté

La porte de la citadelle La citadelle se trouvait au niveau des ponts qui enjambent l'Escaut et la ligne de chemin de fer en partant vers le lycée technique Villars. Aménagé sur les bords de l'Escaut, un jardin paysager met en valeur les vestiges du système défensif de la ville remanié par Vauban (Ecluse des repenties, pont de la citadelle du XVIIIème siècle).

La porte de Famars plus connue avant sous le nom de Porte de Cambrai était gardée par un pont-levis

La porte Ferrand et son corps de garde

La place Poterne doit son nom à la porte d'eau qui se trouvait sur le vieil Escaut qui passait dans le bas

Additional Hints (Decrypt)

Ceèf qrf zégngnefrf 😋

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)