Pris dans le sens de « cabane de vigne en pierre sèche », le terme cadole se rencontre aujourd'hui principalement en Saône et loire
Les cadoles en pierres sèches n'ont ni une grande ancienneté ni une grande longévité : leurs pierres calcaires sont gélives et, qui plus est, ne bénéficient pas du liaisonnement d'un quelconque mortier. Quelques cadoles datent de la grande période d'extension de la vigne au xviiie siècle,mais la plupart remontent au XIXe. Leur construction a perduré jusque dans les années 1920
Les cadoles étaient bâties avec les pierres retirées des vignes lors de la création ou de l'entretien de ces dernières. Les pierres les plus communes servaient à dresser les muras ou murgers, ces murs bas qui délimitaient les parcelles de vigne. Les pierres les plus belles, plates, larges et faciles à appareiller, étaient réservées à l'édification des cabanes.
Chaque cadole desservait une parcelle et servait d'abri au vigneron : il y trouvait chaleur en hiver, fraîcheur en été et refuge contre les intempéries. Certaines cadoles comportaient des éléments de confort : banquette, niche, porte à serrure. D'autres, de grandes dimensions, ont servi d'habitation permanente à des indigents.
La cache ne se trouve pas dans ou dans les murs de la cadole. Attention de ne pas détériorer ce bel ouvrage !