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SMAC 4 - FINAL Mystery Cache

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lilu & dav: L'heure est venue de clore le chapitre des SMAC et de laisser de la place pour d'autres aventures ...

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Hidden : 11/20/2016
Difficulty:
3 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Sainte Marie aux Chênes, accrochée au versant occidental du haut plateau messin, est un paisible village au cœur de la Lorraine.

C’est un village accueillant, tranquille, industrieux, un village où tout le monde se connaît et où il fait bon vivre. A l’ombre de son clocher, une vierge, le front ceint d’or, souhaite la bienvenue à tous ses visiteurs, les bras tendus à leur rencontre.

Clairière d’Harroville

Les Gallo-romains, ses premiers défricheurs, l’avaient placé un peu plus au Nord-Est de son emplacement actuel, au lieu que notre cadastre moderne appelle Les Hauts Champs. Ils appelèrent ce hameau  « Harris Villae » regroupant autour d’une grosse ferme portant l’appellation de son propriétaire les très modestes habitations des ouvriers attachés au service de la « villa ». Ce serait là l’origine de la désignation, sur l’actuel village, à gauche de la route de Montois (sur la côte, après la mine Ida, dans le coin des haies, avant le « ravin » qui précède le bois de Magieux); à cet endroit, la charrue mettait encore à jour naguère des débris de tuiles romaines.

Fontaine du Breuil

En ces temps reculés, au fond du vallon qui passe au pied de la mine Ida et qui descend vers Homécourt par « la carrière », au lieu-dit le Breuil jaillissait une source dont les eaux froides et ferrugineuses avaient la réputation d’être fébrifuges et en particulier de guérir les affections pulmonaires ainsi que de soulager, par lavage, les maladies d’yeux. Pour cette dernière raison, la fontaine aux eaux miraculeuses jouissait d’une grande renommée auprès des populations celtes des environs. Entourée de chênes (ces arbres vénérés à l'époque des Celtes par nos ancêtres les Gaulois), cette source coulait, dit-on, à l’ombre de l’un des plus anciens et des plus majestueux « roi des forêts ». Aujourd’hui, tarie en grande partie par les mines, elle n’a plus qu’un très faible débit, un très mince filet d’eau.

On comprend aisément qu’un tel nom ait pu donner naissance à la pieuse tradition sur les origines chrétiennes de notre petite cité. Toujours est-il que ce nom est attesté dès le XIIe siècle et se trouve diversement orthographié : « Sancta Maria ad Querqus » (d’où l’appellation savante de Quercussiens donnée aux habitants de Sainte-Marie), « Sancta Maria achesne » Sainte Marie au Chesne (1593), Marie-aux-Chênes en 1793 quand la Révolution française se déchaîna contre l’Église (on ne peut manquer de faire le rapprochement avec l’appellation de Marieneichen donnée pendant la dernière occupation allemande). Avec le concordat de 1801, le village retrouva officiellement le nom de Sainte-Marie-aux-Chênes.

Histoire

L’Histoire de Sainte Marie est riche et ancienne. Si les traces de ses fondateurs ont à peu près disparu, demeurent, encore visibles aujourd’hui, les vestiges des voies qu’ils ont construites et sur lesquelles ont défilé leurs légions. Aux premiers siècles de notre ère les missionnaires de St Clément leur emboîtèrent le pas en messagers du Christianisme. Attila s’invita en 451 et ses cavaliers semèrent ruines et désolation jusqu’à Metz qui subit le feu.

Si les traces de sa période médiévale sont rares, nombreux par contre sont les témoignages sur les misères de la guerre de Trente Ans qu’eut à subir le plateau messin. 1635 en particulier, quand les féroces Suédois aidés de leurs acolytes Croates mirent la contrée à feu et à sang. Longtemps dans les chaumières on commenta ces tristes évènements.

Dès lors l’enchaînement infernal des conflits qui atteignirent le village fut continu :

1789, la grande Révolution avec son cortège de dénonciations, spoliations, déportations et parfois exécutions.

1813, la retraite des armées napoléoniennes et l’occupation du village par les Hessois et les Cosaques dont les réquisitions laissèrent les habitants exsangues.

1870, la terrible bataille du 18 août et ses 30000 combattants tués et blessés, les innocentes victimes des épidémies qui furent la conséquence de ce massacre (40 aux dires du maire de l’époque), la douloureuse annexion qui suivit la défaite.

1914-18, l’omniprésence autoritaire et intransigeante des armées allemandes, les restrictions, les innombrables épreuves infligées à la population, les morts de la guerre (les registres de la commune en citent 38).

1940-44, la débâcle et ses drames, la seconde annexion, les rigueurs d’un régime impitoyable, le tribut payé pour la libération.

La liste des épreuves est longue, mais Sainte Marie eut aussi des années fastes.

La découverte, à la fin du XIXème siècle, sous le ban du village, d’un important gisement de minerai de fer fit sa fortune. Deux mines, Sainte Marie et Ida s’en partagèrent la juteuse exploitation. La grande industrie sidérurgique de la Lorraine du XXème siècle est née de cette minette dont Sainte Marie fut l’un de ses plus importants pourvoyeurs.

Pour répondre aux besoins de main-d’œuvre nécessaire à son extraction, des travailleurs de toute l’Europe affluèrent. Cette immigration fut la seconde richesse du village. D’Italie, de Pologne, d’Europe centrale, d’Afrique, des populations arrivèrent par familles entières. Ils nous offraient leurs muscles, leur culture et leur amitié. Saint Marie aux Chênes sut les accueillir et s’est ainsi enrichi d’une importante population.

De ces deux trésors qui firent sa fortune, le fer et l’immigration, seul le second nous est resté. Entraînées par l’effondrement de la sidérurgie, les mines ont fermé en 1971 et 1972. Il n’y a plus de fer … Mais les mineurs et leurs familles, eux, sont restés. Ils sont aujourd’hui d’authentiques Quercussiens. Des 300 habitants que comptait le village avant l’aventure du fer ils sont aujourd’hui plus de 4000 et les patronymes qui s’y rencontrent trahissent pour beaucoup leur origine lointaine.

Les carreaux des mines sont devenus des zones industrielles et commerciales où s’affairent de nombreuses entreprises. Elles sont desservies par les grands axes autoroutiers Ouest-Est et Nord-Sud européens. Des surfaces attendent encore les industriels à la recherche d’espaces propices et de main-d’œuvre qualifiée et consciencieuse. Fidèle à sa tradition, Sainte Marie aux Chênes est prêt à les accueillir.

La population est aujourd’hui de 4083 habitants (population au 1er janvier 2016).

 

Pour tenter cette cache-mystère, il vous faudra relever les indices dans les boîtes de SMAC 1, SMAC 2 et SMAC 3.

Additional Hints (No hints available.)