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La Tour Marguerite Traditional Geocache

This cache has been archived.

PhilaCache: Bonjour,

Puisqu'il n'y a pas eu de maintenance dans un laps de temps raisonnable, j'archive cette cache définitivement.
voir aussi : http://www.geocaching.com/about/guidelines.aspx#cachemaintenance.

Comme cet archivage a eu lieu à cause d'un manque de maintenance, il m'est impossible de la réactiver. Si vous voulez refaire une cache ici ... s.v.pl. soumettez un nouveau listing.

Cordialement,
PhilaCache
Groundspeak Volunteer Reviewe.

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Hidden : 10/25/2016
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


La tour Marguerite à Argentan

 
Ses particularités.
 
La tour est circulaire, haute de 17 mètres sur 10 mètres de diamètre. Elle se caractérise par ses meurtrières, ses mâchicoulis et son chemin de ronde pour sa nature défensive. Elle possède également un parapet de couronnement en encorbellement soutenu par d’importants corbeaux où étaient aménagés les mâchicoulis. Sa toiture pyramidale, qui daterait du XVème siècle, est en tuile et sommée d’un épi de plomb. Elle est composée de trois-quatre niveaux reliés par un escalier à vis.
 
Un peu d'histoire.
 
A l’origine, au XIIème siècle, un château fort construit sous l’impulsion d’Henri Ier Beauclerc, duc de Normandie et roi d’Angleterre (1100 – 1135). Une construction dont le but était de servir de point d’appui à son autorité dans la région alors troublée par des coalitions rebelles.
 
Ce n’est qu’au XIVème siècle, vers 1360, que la ville s’entoura de fortification composée de seize tours. La tour Marguerite est le seul vestige de cette enceinte du fait de la destruction de cette dernière au XVIIème – XVIIIème siècle par les bourgeois.
 
Cette tour est appelée de façon différente au fil des siècles. Au Moyen-âge, elle fut nommée Tour au Febvre ou Grosse Tour. Ce n’est qu’au XVIIème siècle qu’elle fut baptisée ainsi pour diverses raisons. D’une part, elle ferait, peut-être, référence à Marguerite de Lorraine (1463-1521), duchesse d’Alençon et fondatrice d’un monastère de clarisses à Argentan. Ou encore, d’une légende qui parlerait d’une belle et riche orpheline qui aurait été emprisonnée dans cette tour par son oncle tyrannique…
 
C’est sous le règne de Louis XIV que la tour devient une prison pour les « filles débauchées » ou autrement dit les « filles de mauvaise vie ». A l’époque, on avait une peur exacerbée du péché dont la sexualité était l’un des plus importants, elle entrainerait un retour à la bestialité, au primitif de l’homme. Les femmes seraient donc les « agents de Satan » et entraineraient à la débauche. Pour éviter cela, éviter les maladies qu’elles pourraient porter, on les enfermait pour les écarter des personnes normales et éviter la propagation de la débauche.
 
Mais très vite, au XVIIIème – XIXème siècle, elle sert de « magasin de ville » pour y déposer les habits et les équipements de la milice. Mais aussi pour le casernement des troupes voir y créer un lieu d’asile pour les indigents de passage, évitant ainsi sa dégradation et donc sa destruction.
 
Jusqu’en 1935, elle accueillait un gardien qui logeait au premier étage, et au rez-de-chaussée soit une salle d’accueil ou soit une « chambre de dégrisement » utilisée par les autorités locales.
 
Des travaux de réfection de la maçonnerie et de la toiture sont engagés entre 1884 et 1918 pour éviter sa dégradation. En 1925, on y installa l’éclairage électrique. Lors de la Seconde Guerre Mondiale, du fait des bombardements, elle fut privée de sa toiture. Et ce n’est que dans les années 1990 que des travaux de restauration sont enfin réalisés, lui redonnant alors une nouvelle toiture tout en respectant les critères du classement.
En effet, cette tour Marguerite fut l’objet, tout d’abord, d’une inscription à l’inventaire supplémentaire des Monuments Historique pour n’être classée que le 9 septembre 1965 par arrêté du ministère.
 
 
On peut voir qu’il n’y a aucune volonté de la part de la ville, de mettre en avant son passé carcéral. En effet, de nos jours, elle est utilisée comme lieu d’exposition par l’association « Ateliers de l’histoire » qui présente dans ses murs des maquettes historiques et des reproductions de plans anciens. Elle fait la promotion de l’histoire à travers la maquette, la figurine, la miniature, le modélisme aussi bien ferroviaire que naval, la généalogie, l’héraldique ou encore les jeux de stratégie. Ils ont deux projets : le premier étant la réalisation d’un plan en relief de la ville vers le XVIIème siècle et le deuxième, la mise en place d’un pôle fonderie.

Additional Hints (Decrypt)

Ra onf, qreevèer yr fncva, qnaf ha gebh qh zhe à unhgrhe q'ubzzr qreevèer har crgvgr cvreer

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)