Les polissoirs de Civry
La commune de Civry est un site riche en vestiges du néolithique et en monuments mégalithiques.
Près de l'église et de la Mairie, Les Puits Saint Martin I et II sont deux remarquables polissoirs néolithiques (entre 5000 et 2000 av. J.-C.).
Polissoir 1
Ces importants blocs de poudingue gréseux éocène servirent aux Hommes du néolithique pour fabriquer des outils comme des haches et des pierres polies.
Polissoir 1 - vue de détail
L'abrasion par frottement d'ébauches de pierres taillées y a laissé les traces caractéristiques en rainures, plages et cuvettes.
A l'origine, ils étaient situés dans un champ au nord ouest du village. Mais, par souci de protection, ils furents déplacés au XXe siècle.
Les agriculteurs néolithiques apprécièrent particulièrement la dureté de ces grès. Les nombreux polissoirs recensés près de la Conie montrent que le polissage fut localement une activité quasi industrielle.
Polissoir 2
Nous attirons l'attention : un polissoir peut être une chose banale pour un habitant du Dunois... mais pensons que beaucoup de départements n'en possèdent aucun ! Ils sont très rares en Bretagne par exemple. Nous avons encore dans le bassin de la Conie un précieux patrimoine mégalithique malgré toutes les destructions : notre devoir est de le préserver et de le mettre en valeur !
Polissoir 2 - vue de détail
Traditions populaires se rapportant à ces polissoirs :
La première confirme la fréquente association de Saint Martin avec les polissoirs en donnant une explication surnaturelle à l'origine de ces marques : "Saint Martin, patron de Civry, gardait souvent les moutons dans la contrée. S'amusant à frapper la pierre de son bâton, il traça ainsi miraculeusement les profonds sillons"...
La seconde justifie le nom de "puits" et montre le pouvoir prophylactique (pour empêcher le developpement des maladies) qu'on lui attribuait : jusqu'à la fin du XIXe siècle, on y venait en pèlerinage pour la guérison des fièvres. Les pèlerins puisaient et buvaient l'eau contenue dans le trou puis déposaients leurs offrandes sur la pierre.
Petite note concernant l'église :
Devant vous, au niveau du 2e polissoir, à droite de l'église Saint Martin, le portail de style roman date de la fin du XIe et du début du XIIe siècle.
De chaque côté du portail, on remarque une colonne de style corinthien avec un chapiteau décoré de feuilles d'acanthe.
Sur l'archivolte (partie supérieure), se distinguent des mordillons en dent de scie, placés sur deux rangées superposées et de dimensions différentes. Au dessus, une scultpure en forme de feuilles rappelant de loin la fleur de lys formant une moulure. Coiffant le tout, un listel et un tor d'une plante grimpante dont la tige serpente autour de la moulure.
Portail roman de l'église Saint Martin
Pour trouver la géocache :
Au WP1, premier polissoir :
- Nombre A : compter le nombre d'arbres situés de part et d'autre du polissoir
Entre WP1 et WP2, entre les deux polissoirs :
- Nombre B : numéro de la maison du "Dauphin"
Vers le WP2, second polissoir :
- Nombre C : compter le nombre d'arbres situés dans le petit parc vers l'église et devant le polissoir
- Nombre D : année de construction de la maison située au 1, rue du Polissoir (derrière vous)
- Nombre E : sur le panneau vert d'explications situé à côté du polissoir, année du déplacement des polissoirs.
Les coordonnées de la cache sont :
N48°05. (B-A) x 233 - A
E01°29. (D+E) / C - A x B + A
Attention aux règles de calculs....
Pour la survie de la cache, merci de prendre soin du camouflage et, surtout, remettez tout correctement en place ! La cache doit être discrète.
