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Brest Même : Vers le Merle Blanc Traditional Geocache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour,

Puisqu'il n'y a pas eu de maintenance dans un laps de temps raisonnable, cette cache est archivée.
voir aussi : https://www.geocaching.com/about/guidelines.aspx

Cordialement,
Miguaine - Groundspeak Volunteer Reviewer.

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Hidden : 9/5/2016
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:

Enjambant la voie de chemin de fer, elle offre un accès piétonnier au quartier et au port de commerce ainsi qu’une très belle vue sur la rade.
Une légende brestoise dit que les amoureux s'embrassant au milieu de la passerelle verront leur passion se renforcer et les personnes seules faisant un vœu verront leur vœu se réaliser.

Imaginons quelqu’un qui arriverait à Brest en train pour la première fois de sa vie et remonterait ensuite le boulevard Gambetta : une fois passé l’embranchement avec la rue Villaret-de-Joyeuse, il serait sans doute surpris de découvrir, sur sa droite, une passerelle métallique enjambant la ligne de chemin de fer et d’apparence peu amène.



Au-dessus de l’ancienne centrale à gaz

Happé par la curiosité, il emprunterait donc cette passerelle sans être beaucoup plus éclairé par les premiers mètres parcourus : difficile d’imaginer, en effet, qu’on ait érigé cet édifice uniquement pour le plaisir de donner aux curieux l’occasion de voir partir et arriver les trains ou de rechercher l’emplacement de l’ancienne centrale à gaz, située jadis en bas de la rue Richelieu.

L’un des trésors cachés de la ville

Mais revenons à notre visiteur : il lui faudrait encore faire quelques pas et, une fois arrivé au bout, il aurait la plus belle vue sur le port de commerce et sur la rade dont on puisse jouir en plein centre-ville ; à cette hauteur et devant un tel panorama, difficile de ne pas se sentir grisé ! Mais notre voyageur ne serait pas au bout de ses surprises car il lui resterait encore un escalier à descendre pour enfin accéder à l’un des trésors cachés de la ville : le quartier du Merle-Blanc, perché à flanc de falaise, cet ancien hameau au charme champêtre miraculeusement préservé.

À la demande des habitants

La raison d’être de cette passerelle est bel et bien de faciliter l’accès à cette partie de la ville. Après la guerre, les habitants du Merle-Blanc et du port de commerce ont réclamé une voie d’accès supplémentaire jusqu’à leur quartier. Une demande accueillie favorablement par le conseil municipal qui, le 21 janvier 1952, a donné son feu vert à la signature par le maire Alfred Chupin d’une « convention avec la SNCF pour la construction d’une passerelle à piétons au-dessus des voies de la gare ».

Protestation collective

Cette passerelle a bien failli disparaître à la fin des années 1980, comme le raconte Jacques Le Fèvre, secrétaire de l’association des habitants du Merle-Blanc :

« À l’époque où le tronçon ferroviaire Rennes-Brest a été électrifié, il a été question de la supprimer, ce qui a conduit à une action de protestation collective. La passerelle a été conservée, sous une forme modifiée tenant compte de normes de sécurité »

Le Merle Blanc, Brest, Présentation du quartier



Le Merle Blanc, lieu dont nul ne sait avec certitude d'où vient le nom, était autrefois un hameau ou un village, perché à flanc de colline à moins de 1 km des fortifications de la ville de Brest. Il était riverain de la rade jusqu'à ce qu'il en soit séparé, dans les années 1860, par le remblaiement du rivage et la construction du Port de Commerce (voir carte ci-dessous). À la même époque, la voie du nouveau chemin de fer Paris-Brest coupait le quartier, au nord, de la ville nouvelle (dite l'Annexion), où se développaient alors les faubourgs de Saint Michel et de Saint Martin. Très proche du centre ville, le quartier n'y est, aujourd'hui encore, directement relié que par des voies piétonnières : une passerelle au-dessus de la voie ferrée, menant vers Saint Michel, et un sentier longeant au sud la voie ferrée sur 500 m, menant vers la gare et offrant un superbe panorama sur la rade et le port. Ce Sentier du Merle Blanc est d'ailleurs inclus dans des itinéraires balisés de petite et de grande randonnée. En partie piétonnier lui-même, le quartier n'est par ailleurs desservi que par deux rues étroites où la circulation et le stationnement sont difficiles (rue du Merle Blanc au nord, rue Poullic al Lor au sud). Sans doute cet isolement relatif a-t-il contribué à le préserver.

Situé entre la gare et une usine à gaz aujourd'hui disparue, le quartier a longtemps compté parmi ses habitants une forte proportion de cheminots et de gaziers. Il eut aussi des résidents célèbres, comme le Commandant Jean Charcot, pionnier avec son "Pourquoi Pas ?" de l'océanographie polaire, ou l'écrivain Louis Farigoul, plus connu sous son pseudonyme de Jules Romain, à l'époque où il était jeune professeur de philosophie au Lycée de Brest. Un autre habitant du Merle Blanc, à la renommée plus locale, fut Louis Delourmel, bibliothécaire et archiviste de la Ville de Brest, auteur d'une "Histoire anecdotique de Brest à travers les rues" parue en 1923.

Sources :
http://www.cotebrest.fr/2015/12/08/passserelle-vers-le-merle-blanc/
http://www.merleblanc-brest.org/asso.php

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