Notre toute première géocache (si si… nous nous lançons 😉 ) se situe sur la commune de SAINT-MARS-DU-DÉSERT en Loire-Atlantique (44), sur le tracé de la VOIE VERTE , mesurant 36 kms, reliant Carquefou à Saint-Mars-la-Jaille.
Cette Voie Verte a été implantée sur la plate-forme d'un important tronçon de la voie ferrée Nantes-Segré.
VOIE FERRÉE NANTES <> SEGRÉ (82,2 kms) :
Communes traversées :
Nantes, Carquefou, Saint-Mars-du-Désert, Ligné, Teillé, Pannecé, Saint-Mars-la-Jaille, Freigné, Candé, Angrie-Loiré, Chazé-sur-Argos, Segré.
Cette ligne à voie unique continuait ensuite vers Sablé-sur-Sarthe et Paris. Ce parcours avait des atouts, car il suivait le chemin le plus court entre Nantes et Paris, et était à l'abri des inondations.
Quelques dates à retenir :
- 10 août 1884 : mise en service de Saint-Mars-la-Jaille à Segré
- 18 mai 1885 : mise en service de Nantes à Saint-Mars-la-Jaille
- 9 janvier 1939 : fermeture voyageurs
- 7 mai 1971 : fermeture marchandises de Candé à Segré
- juin 1988 : fermeture marchandises de Carquefou à Candé
- 1993 : déclassement
- 28 juin 2008 : Inauguration de la Voie Verte de Carquefou à Saint-Mars-la-Jaille.
VOIE VERTE CARQUEFOU <> SAINT-MARS-LA-JAILLE (36 kms) :
La Voie Verte commence à 800 m au nord de l’Église de Carquefou, au bout de la rue de Chateaubriand, dans la rue Atalante.
Après avoir franchi le ruisseau Charbonneau, et traversé la D168 par un passage souterrain, la Voie Verte monte en pente douce et régulière jusqu’à l’ancienne gare de Saint-Mars-du-Désert.
Puis la voie, assez rectiligne, souvent en tranchée fermée, parfois en talus, se poursuit avec de faibles ondulations jusqu’à Saint-Mars-la-Jaille.
Elle passe à proximité de 3 bourgs, Saint-Mars-du-Désert, Ligné et Teillé, mais ne traverse que Teillé.
Au Km 27 un panneau signale les anciennes Mines de charbon de Mouzeil, à veines verticales (faisant partie du sillon houiller de Basse-Loire).
A Saint-Mars-la-Jaille, la Voie Verte se termine près du centre, au lotissement des Vignes.
SOUVENIRS D’ALBERTE H. (gérante de la gare puis garde-barrière à Saint-Mars-du-Désert - source : Ouest France) :
Alberte est arrivée à Saint-Mars-du-Désert en 1955, à 31 ans, comme gérante de la gare. À l'époque deux trains de marchandise s'arrêtaient chaque jour, un aller et un retour. Elle se rappelait ces énormes trains qui nécessitaient 2 locomotives pour transporter les 600 bestiaux en provenance de la foire de Candé. Elle se souvenait aussi des trains appelés trains bleus, avec les machines de l'usine Braud de Saint-Mars-la-Jaille. Le charbon de Teillé, la chaux de Mouzeil, la tourbe de Russie sont aussi passés par là. Les agriculteurs de Saint-Mars-du-Désert et de Petit-Mars venaient récupérer leurs sacs d'engrais. En 1964, le diesel remplace la vapeur.
À partir de 1970, le trafic marchandise devenu insuffisant, ne fait plus halte à Saint-Mars-du-Désert. Alberte est alors garde-barrière : un travail qui demande beaucoup d'attention et de vigilance, d'autant que les trains ne sont pas toujours à l'heure, voire ne passent pas. « Notre responsabilité s'arrêtait 1h05 après l'heure théorique de passage », avait-elle souligné.
Après avoir habité dans le logement de fonction de la gare, Alberte et son époux Georges acquièrent la gare en 1980. La salle d'attente est transformée en salle à manger. Le dernier train est passé le 30 mai 1988.
PROJET :
La ligne ferait actuellement l'objet d'étude de faisabilité, concernant la remise en service d'une desserte voyageurs d'ici quelques années, entre Nantes et Carquefou dans le cadre d'un tram-train.
EN CONCLUSION :
Une Voie Verte qui permet de conserver l'emprise de la voie ferrée, et de voir les gares habitées, et encore intactes : une promenade intéressante à faire en famille, à vélo, à pied, et même à cheval !
!!! ATTENTION : suite à la mésaventure d'un géocacheur, gardez un œil de loin sur votre véhicule, qui peut rester en vue depuis la cache !!!