A la fin du XIXème siècle, pratiquement tout le vignole français était ravagée par le phylloxera, un virus ramené des Amériques.
Pour tenter de subsister, tout le vignoble angevin se convertit aux pommes tapées et plus de 200 fours sont construits entre Chinon et Saumur et les vignerons se sont servi des pieds de vignes pour alimenter les fours. Les pommes étaient fournies par les vergers de Versnantes et Noyant
Pourtant après 30 ans d'existence, cette activité éprouvante s'éteint avec l'introduction de plants américain, imunisées contre le virus et l'activité viticole peut reprendre...
Dans les années 1980, l'activité est redécouverte par Sylviane et Alain Ludin et il leur faudra plus de 2 années d'enquête, de recherches, d'auto-apprentissage, pour retrouver cette technique et son histoire : on met d'abord les pommes au four on les tape une première fois, avant de repartir près du feu. On les ratape encore un peu plus fort et ainsi de suite pendant 5 jours. On obtient au final et avec beaucoup de doigté un fruit complètement déshydraté qui peut se conserver près de 10 ans.
Ce fruit était très prisé des marins car les pommes tapées ne prenaient que très peu de place, étaient légères et fournissaient un apport nécessaire en vitamine C pour éviter le scorbut. Ainsi la Royal Navy anglaise importait-elle près de 500 tonnes de ces pommes tapées par an pour ses marins.
Depuis 2006, la tradition de cette technique unique est perpetuée par François et Béatrice Vermeulen.
Cette cache fait partie d'une boucle de 14 Caches sur 4 km autour de Turquant posée à l'occasion de l'event "Une deuxième fouée près de la Loire" GC6J8V9. Pour ne pas vous perdre, il suffit de suivre les :
Certaines caches sont fragiles . Merci d'en prendre soin et de les remettre soigneusement comme vous les avez trouvé.
Pensez au plaisir de la découverte pour ceux qui viennent après vous :
- n'en dévoilez pas trop dans vos logs
- ne publiez pas la photo de la cache.
En aucun cas, vous n'avez à enlever ou à soulever de pierres dans les murs.