Merci de (re)lire la déclaration d'exonération de responsabilité ci-dessus (encadré jaune). Même si cette cache propose un itinéraire de type "montagne à vache", votre équipement sera de qualité. Pas question d'y monter en chaussures légères (pour rappel, terrain 4 : près de 900 M de dénivelé au départ du parking ; 400 M au départ du refuge).
L'itinéraire vers l'Arête des Saix (1840 M) peut se faire au départ du parking du Burzier. Un bon marcheur mettra moins d'une heure pour rejoindre le refuge de Doran (1495 M) où il est possible de faire le plein d'eau potable. Soit vous faites simplement l'aller-retour, soit, du sommet de l'arête, vous basculez vers le refuge de Mayères (1580 M) d'où vous pouvez rejoindre le point de départ. Il est à noter que cette randonnée peut aussi se faire en sens inverse.
La progression au départ du refuge au-delà de la seconde fontaine prend une petite heure (le fond de carte OSM reprend parfaitement cet itinéraire simple). La bifurcation pour l'Arête des Saix se fait vers la gauche (suivre le sentier C et ce qu'il reste du balisage jaune-rouge au départ du gros rocher où est inscrite une grosse flèche blanche marquée de la mention MAYÈRES). Le sentier s'élève entre les croupes herbeuses et peut parfois se confondre avec les chemins tracés par le bétail (afin d'éviter tout problème, les chiens doivent impérativement être tenus en laisse). Il offre une belle vue aérienne sur l'alpage de Doran et les sommets avoisinants (notamment la Pointe Percée et la Pointe d'Areu).
Au sommet, belle perspective sur les Quatre Têtes et vue plongeante sur le massif du Mont-Blanc et la vallée. La cache ne se trouvant pas sur le sentier, il faudra encore vous élever quelque peu pour l'atteindre. Merci de bien refermer le boîtier et de le redissimuler comme sur la photo 'Spoiler'.
La présente cache a été placée le 13 août 2016 en mémoire de l'ami Jo qui aimait tant ses montagnes et qui arrivait à les faire aimer. C'est en juillet 1984 que nos chemins se sont croisés pour la première fois, dans le cadre d'un camp d'été expérimental organisé par Intersoc. Cette année-là, alors que notre groupe passait une nuitée au refuge de Doran début août, un accident dans les rochers tout proches nous marqua. Deux hélicos du PGHM de Chamonix atterrirent au petit matin non loin du refuge pour venir porter secours à un des deux frères varappeurs sallanchards survivant (l'autre avait perdu la vie). Du Burzier, l'ami Jo s'inquiéta de ce balais d'hélicos et, au volant de sa Jeep Willys, vint rapidement s'assurer que rien de fâcheux n'était arrivé à nos jeunes ou à leurs moniteurs.
