L'observatoire situés à Cleut-Rouz ... Les passionnés de faune et de flore peuvent observer la nature en toute quiétude.
Faire corps avec la nature, observer la vie des oiseaux sauvages en toute quiétude. Tel est le rêve de tout amoureux de la faune et de la flore. Bien sûr, il existe des lunettes et autres jumelles qui permettent de voir sans être vu, de toucher sans s'approcher. Mais pour un passionné, tous les sens doivent être en éveil. Et pour pouvoir entendre et voir de concert, il faut être au coeur du monde animal. Les responsables des parcs et milieux naturels protégés l'ont compris depuis fort longtemps et installent, le plus raisonnablement possible, de petits observatoires dans les sous-bois et bocages. Il en va de même pour le Conservatoire du littoral et la municipalité fouesnantaise qui entretiennent deux postes d'observation dans les marais de Mousterlin, du côté de Cleut-Rouz. Des structures qui subissent les outrages du temps, mais également de quelques-uns, plus enclins à la dégradation qu'à l'observation. Une semaine de travaux De temps à autre, il est donc nécessaire de leur donner un petit coup de jeune. Durant une semaine, l'atelier des Cailloux Blancs de Clohars-Fouesnant a ainsi travaillé aux côtés de Lili Bellec et des services municipaux pour rénover «le vieil observatoire» situé à l'ouest de Cleut-Rouz. Datant de 1988, il fut le premier installé dans les marais. Son alter ego, installé à l'est, date, lui, de 2002. Le bois avait souffert, notamment attaqué par le pic épeiche, cet oiseau rouge, blanc et noir cousin du pic-vert. Mais désormais, après quelques bons coups de pinceaux, tout un chacun pourra en toute quiétude observer le héron, le martin-pêcheur, le grand cormoran ou encore la mouette rieuse. Seulement dérangé par le passage impromptu d'un écureuil.