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Dosfraïres - La chapelle Sainte Marguerite Traditional Geocache

Hidden : 7/7/2016
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Dosfraïres, Fougassière et Pharaon voici 3 noms de bourgs qui ont longtemps suscité l’intérêt des historiens et écrivains de la région !

Bien qu’absents des cartes depuis 1841, date du rattachement des localités au Broc, ces fiefs médiévaux n’ont de cesse de faire parler d’eux.


En 1388 le Comté de Nice est dédié à la maison de Savoy, lors de ce rattachement  certains fiefs de la rive droite du Var vont suivre le même chemin, on peut citer Gattières, le Broc et Dosfraïres.

Jusqu’à la Révolution Dosfraïres et Fougassière forment deux communautés distinctes. Leur réunion est réalisée en 1790 sous la dénomination unique de Dosfraïres.

De ce fief il ne subsiste que peu d’éléments, on peut citer les ruines du château dit de "Fougassière" (appelé à tort, Fougassière étant situé un poil plus à l'est) ainsi que la chapelle Sainte-Marguerite.

 

Au cours des siècles le fief de Dosfraïres s’est morcelé en 3. Pourquoi me direz-vous ? A cause du nombre important de seigneurs qui y vivaient et qui préféraient, sans doute comme le veut le dicton, diviser pour mieux régner …

Apparaissent dès lors « Fougassière; et « Pharaon », des noms bien étranges survenus d’on ne sait où … même si le premier pourrait nous rappeler une spécialité locale 

Les historiens n'ont trouvé que très peu d’informations concernant le dernier fief nommé. Sur le trajet vous apercevrez, sur la gauche le panneau d'un lieu-dit dénommé "Pharaoun".

 

Une étude de 1751 menée par l’intendant niçois Joanini indique que « le lieu est situé en montagne distant de cette ville (de Nice) d’une journée de route. Il compte 18 feux et 34 personnes. Cette population réduite explique que les édits pour la congrégation de charité ne peuvent être appliqués et qu’on n’y trouve ni notaire, ni medico, ni chirurgico. Les principaux particuliers, en dehors des vassaux, sont Pierre André Michelis et Jean Antoine André. »

Chaque communauté possède son propre découpage administratif. Chaque conseil est composé par quatre personnes qui, chaque année, cooptent leurs successeurs. Un conseil assure la direction pour Dosfraïres, mais pour Fougassière, où il n’y a que deux maisons avec huit personnes, c’est un intendant des seigneurs qui en assure la fonction.

Le conseil de Dosfraïres se réunit plusieurs fois par an sous la direction de deux « consuls » dont un est qualifié de « maire-consul » et l’autre de « consul », respectivement dans les années 1780 André Giraudi et Jean Antoine Carlon. Le conseil de Fougassière n’apparaît que sous la forme de réunions conjointes avec celui de Dosfraïres. Les deux communautés sont organisées sur la base d’un règlement qui précise en particulier la répartition des charges communes.

Mais où se tenaient donc ces réunions ? Le conseil de Dosfraires est itinérant : parfois devant la chapelle Sainte-Marguerite, plus rarement sur le près, le plus souvent chez un particulier, chez « messire Béranger avocat en la cour et seigneur de ce lieu », chez André Rusteghe, dans la maison de Jean Rostan,chez Madame Thérèse d’Isnard. Les archives sont conservées, pour Dosfraires chez Pierre André Michelis et pour Fougassière auprès de plusieurs particuliers.

Ce fonctionnement distinct semblait peu efficace. Le district de Saint Paul du Var (de Vence aujourd’hui) demande une réforme dans le cadre de la politique de remembrement communal en 1790. Précisons au passage qu’en 1760 les communes de Gattières, Dosfraïres, Bouyon, Les Ferres, Conségudes, Aiglun ont été rattachées à la France à la suite du Traité de Turin.

2 possibilités s’offraient aux 2 fiefs : soit rattacher Fougassière à Bouyon et Dosfraïres au Broc, soit mettre fin à la séparation.

L’assemblée de district du 17 septembre 1790 optera pour la 2è solution. Dosfraïres restera commune durant 50 années avant d’être rattachée au Broc sur l’ordonnance du 13 mars 1841.

 

Revenons à la chapelle !

Les 2 communautés forment une seule paroisse dépendante du diocèse de Vence.

Un curé est bien présent, mais elle n’a pas d’église paroissiale depuis la destruction de l’ancienne Saint-Jean Baptiste. C’est la chapelle Sainte-Marguerite qui sert d’église mais elle est trop petite pour contenir tous les habitants d’après le conseil de Dosfraïres.

Difficile de dater avec précision la construction de la chapelle. Les vieilles pierres utilisées indiqueraient que le monument aurait été érigé au Moyen-Âge.

Elle aurait été vraisemblablement détruite ou laissée à l’abandon, puis reconstruite avec un proche avancé et un clocher déporté.

En 1754 lors de la visite pastorale de Monseigneur Godeau évêque de Vence, Charles de Lascaris coseigneur du lieu, fait remarquer que cette chapelle a été construite par ses ancêtres et qu’il est normal qu’il détienne chez lui les ornements anciens de la chapelle puisqu’ils « lui appartiennent ». Lascaris rappelle à l’évêque que les habitants attendent toujours la reconstruction de l’église Saint-Jean Baptiste. L’évêque signale que le « lieu est inhabité ». L’église Saint-Jean Baptiste, mentionnée au nord de la chapelle Sainte-Marguerite sur la carte, ne sera donc jamais reconstruite.

Attention car la seule et unique route menant à cette contrée éloignée est très étroite et la visibilité est nettement réduite à l'approche des nombreux virages du parcours ! Prenez toutes vos précautions concernant les tiques (voir panneau).

Additional Hints (Decrypt)

Ra unhgrhe

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)