Plus grande commune du canton de St-Julien avec près de 2616 hectares et 12 hameaux, VIRY a un riche passé historique lié à la très ancienne famille « De Viry » dont un des membres demeure au Panthéon.
Viry a fait partie du Comté du Genevois annexé à la Savoie en 1401.
C’est en 1815 qu’elle a été séparée des villages suisses voisins de Soral et Sézegnin par le tracé du tout nouveau canton de Genève
Elle sera finalement rattachée à la France en 1860 lors de l’annexion de la Savoie par Napoléon.
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Deux voies de communications très importantes traversent l'Eluiset, reliant Genève, Vienne, Lyon, même l'Italie où des voyageurs de tous horizons circulent, apportant avec eux marchandises mais aussi leurs maladies.
La lèpre sévissait déjà depuis longtemps, et le retour des premiers croisés augmenta son expansion.
La volonté des autorités genevoises et locales de protéger leurs populations et d'aider les malades mena à la mise en place de "lazarets", sortes de petits hôpitaux plus tard nommés "Maladières"; elles sont installées en dehors de villes proches des grands axes.
Celle de l'Eluiset date de 1118 environ.
Gérés par des ordres religieux les règles y sont très strictes, la vie est monastique.
Le lèpreux ne peut quitter la Maladière sous peine d'une forte amende. Mais il est partie prenante de la gestion du lieu.
Elles disparaitront après 3 siècles avec le recul de la lèpre, leurs biens accumulés seront partagés par les Seigneurs des lieux.
Source :
Henri Chevalier - Echos Saléviens n°20 -
Dominique Ernst - Journaliste historien
La cache se trouve à distance, la Maladière était située pile sur le trajet de la départementale actuelle, très circulante.
Afin de geochercher sans risque, j'ai choisi de la poser le long de la Via Romana.
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