Vous vous trouvez à proximité du Télégramme. Cet élégant immeuble posé à l’angle de la rue Gabriel-Péri et de la rue des Sept-Troubadours a connu diverses vocations au fil du siècle dernier.
Il est connu aujourd’hui pour héberger « Le Télégramme », restaurant et bar de nuit à la mode qui a repris pour dénomination le nom qui fut la première destination de cet immeuble comme le nom gravé au fronton l’indique.
En mars 1912, Paul Féron-Vrau, un industriel chrétien du Nord, président fondateur du groupe de presse catholique La Presse régionale, fait ériger un immeuble de 1 750 m2. Si le toit en ardoise est très « parisien », les parements de brique et de pierre et le somptueux balcon avec sa balustrade de pierre résonnent plus couleur locale. Féron-Vrau décide d’y installer Le Télégramme, un journal au bord de la faillite qu’il a racheté en 1910, et auparavant logé 59 rue d’Alsace-Lorraine.
En 1923, le bâtiment de la rue de Constantine (avant d’être rebaptisée rue Gabriel-Péri à la Libération) est agrandi pour accueillir La Croix du Midi. Le Télégramme cessant de paraître en 1932 et étant absorbé par La Croix du Midi, l’immeuble devient dès lors le siège social de cette dernière.
À la Libération, les locaux sont occupés par les résistants communistes.
Le Trésor Public manifeste son intérêt et s’y établit en 1956. Le 1 rue Gabriel-Péril restera l’hôtel des impôts jusqu’en 1992. Après quoi, cette partie de l’immeuble prendra une autre vocation, plus festive, avec notamment le bar de nuit La Bodega et, depuis deux ans, Le Télégramme.
Afin d’assurer la perennité de cette cache, replacez la bien où vous l’avez trouvée et surtout, restez discret. Bon Géocaching :)