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PM08-Lavandières Traditional Geocache

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AuBonheurDesCaches: Bonjour,

Parce qu'ici apparemment rien ne se passe plus et que je n'ai obtenu aucune réponse sur ma reviewer-note, j'archive cette cache.

AuBonheurDesCaches - Groundspeak Volunteer Reviewer.

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Hidden : 5/29/2016
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Peinture 8 : Les Lavandières


Cette série vous propose de découvrir plusieurs peintures murales réalisées par Diana Taubin Stvolinsky (peintre d'origine argentine vivant à Barcelone) entre 2012 et 2015. Réparties dans plusieurs quartiers de la ville, elles représentent son histoire et ses traditions.


Sur le mur de l'école, vous trouverez la fresque. 

Au XIXème siècle, de nombreuses lavandières s'activent autour du ruisseau "Douet" qui passe au nord du village. On notera que le mot "Douet" vient de l'ancien français "duit", qui signifie source, courant d'eau, lavoir... Une vingtaine de lavandières ou blanchisseuses (surnommées "poules d'eau") travaillent au niveau du ruisseau ou dans des lavoirs comme celui représenté sur la peinture murale.

Leur travail suit un déroulement précis puisque chaque lundi, elles vont chercher les poches de linge sale (le plus souvent à Nantes) avec un roulier (charrette à cheval). Le linge, une fois trié en trois tas (blanc, couleur, draps) est décrassé à l'aide d'une brosse à chiendent et du savon de Marseille. Le linge est ensuite plongé dans une grande gargote en fonte pour le faire bouillir. On dit "chauffer la buée". La cendre de chêne et un peu de chaux font office de lessive. Le linge bouillant est placé sur des chevalets en attendant d'être rincé dans le ruisseau et frappé à l'aide d'un "bat-drap" pour éliminer les restes de lessive. Tout ce linge est tordu énergiquement à la main pour l'essorer. Le linge blanc plus délicat est trempé dans un baquet à part où l'on fait dissoudre des "boules de bleu". Ces boules bleu outremer artificielles (de la lazulite importée de Chine) nouées dans une guenille ravivent le blanc. Les agents azurants de l'époque, quoi !

Le séchage du linge se fait l'été sur des cordes tendues entre des piquets, et tout ça sans perdre de vue le linge de chaque cliente. L'hiver, l'étendage se fait dans la buanderie, grande pièce chauffée par un gros poêle, le "calorifère". La livraison du linge propre s'effectue le lundi suivant, aussi avec un roulier qui conduit les blanchisseuses jusqu'aux portes de Nantes. Le porte-à-porte des clientes est assuré à la brouette. 

Quelques femmes avaient pour spécialité le repassage des coiffes. Ceci est tout un art. La coiffe, humide et enduite d'amidon, est posée sur un support qui en épouse la forme. La lingère, à l'aide de fines aiguilles de fer, met en évidence les motifs de la dentelle d'une façon bien précise. Ce travail délicat nécessite un certain doigté. Ensuite, avec un jeu de fer à repasser (avec différentes formes et courbures), elle presse délicatement sur les détails et les bords. Sous la chaleur, l'amidon sèche et la coiffe se tend, prenant ainsi la forme qui est spécifique au "pays". Les fers étant chauffés sur un feu de bois, toute la subtilité réside dans la juste appréciation de leur température afin de ne pas "roussir" la dentelle.

La peinture murale des lavandières est un hommage à ces femmes courageuses dont le travail est éprouvant et les journées interminables.


 

Additional Hints (Decrypt)

tnentr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)