La baie du Mont-Saint-Michel, qui va de Granville à Cancale, est un site unique de la Manche, classé au patrimoine mondial de l’Unesco.
Elle couvre 45 800 hectares.
Sa renommée internationale ne tient pas seulement au Mont Saint-Michel, îlot qui porte l’une des plus extraordinaires œuvres de l’homme, mais également au spectacle admirable que le sable, l’eau et le ciel offrent en cet endroit.
La baie se découvre au rythme des marées.
La baie appartient au club des plus belles baies du monde.
Le littoral, parsemé de charmantes stations balnéaires, hésite entre falaises, dont celles de Champeaux, étendues sableuses et prés-salés.
La baie du Mont-Saint-Michel offre les plus profondes marées du monde après celles du port de Amherst dans la baie de Fundy au Canada.
La différence entre la basse et la haute mer, appelé le marnage, est de 15 m.
Victor Hugo a écrit que la mer montait « à la vitesse d'un cheval au galop », ce qui est exagéré.
La mer se retire à grande vitesse sur une dizaine de kilomètres, mais revient aussi vite, offrant, de jour et par beau temps, un spectacle de toute beauté.
La vitesse maximale constatée étant de l'ordre de 6,1 km/h, mais elle a malheureusement coûté la vie à beaucoup d'imprudents.
Les marées provoquent un brassage important des eaux, ce qui favorise la production biologique.
L'estran, la partie du littoral qui subit l'alternance des marées découvre environ 250 km².
Des traversées à pied sont possibles.
Mais les pièges y sont si nombreux (marées, sables mouvants, courants, brouillard, trous d'eau, orages...) qu'il est indispensable de se faire accompagner par un guide professionnel.
Trois cours d'eau se jettent dans cette baie : le Couesnon, la Sée et la Sélune.
Ces cours d'eau sont : la Sélune, la Sée et surtout le Couesnon qui, marquant autrefois la frontière entre la Normandie et la Bretagne se mit, dit-on, soudainement à couler à l'ouest du mont, faisant ainsi passer ce dernier en Normandie.
En réalité, jusqu'au XVIIIe siècle, l'embouchure de ce dernier se trouvait à 6 km du rocher.
Cela est donc une légende qui amuse les habitants frontaliers qui savent que la frontière ne se situe pas sur le Couesnon proprement dit mais sur la terre ferme à 4 km à l'ouest, au pied du massif de Saint-Broladre.
Un vieux dicton local a cependant immortalisé l'évènement :
« Le Couesnon dans sa folie
A mis le Mont en Normandie »
La très faible pente de la baie et l'important marnage provoquent par grande marée d'équinoxe la formation d'un mascaret dans ces rivières qui peut remonter plusieurs kilomètres dans les terres.
source : http://www.wikimanche.fr et https://fr.wikipedia.org
Pour débuter cette mystery, vous devrez commencer par cette 1ère étape :
N 48° 44.A W 001° 34.0B
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