Il fait froid en ce matin de mars, pourtant le printemps approche. Ici, depuis que les Hommes sont devenus fous, même les bourgeons ont peur de se faire repérer et ils n’osent plus annoncer le printemps à venir.
Je suis seul dans cet abri, les camarades de la première compagnie sont sortis en direction de l'Oberheid et je me surprends à rêver de ces printemps passés à tes côtés, ces printemps qui sentaient bon l’insouciance et la joie de vivre.
Je te revois toi ma belle, et tous nos amis réunis autour du cochon rôti et des vins de Moselle.
J’en oublierai presque l’odeur de mes vêtements et toutes ces visions d’horreur de la folie de les frères, de mes pères et un peu aussi la mienne.
Ce texe que vous venez de lire aurait pu être retrouvé sur ces lieux, mais ceci n'est que pure fiction, en revanche il y a bien une geocache à chercher. Certes l’étui n’a rien d’exceptionnel, mais j’espère que cette petite histoire vous touchera et vous donnera envie d’y laisser, votre empreinte à votre tour.