A une courte distance de Villejésus, les Templiers avaient encore installé une maison à Barbezières en Saintonge, sur une terre appartenant à l'abbaye de Saint-Amant-de-Boixe. Si l'ordre se montrait intransigeant vis-à-vis du clergé séculier, il faisait preuve, à l'origine, de plus de conciliation avec les bénédictins de Saint-Amant de Boixe, car par deux fois, à Coulonges et à Barbezières, ces derniers aidèrent aux fondations des Templiers. L'entente ne devait pas être de longue durée, car, par la suite, ils suscitérent de tels embarras aux moines que l'évêque Pierre I Laumont (1159-1182), dut intervenir auprès du commandeur Guillaume Ponet, grand maître en Aquitaine, afin de conclure « un règlement devant maintenir la paix entre les deux communautés voisines. »
La nef de la chapelle Saint-Martin a deux travées, autrefois couvertes en berceaux brisés. Dans la première, le berceau donne naissance à un cordon en quart de rond; dans la deuxième, le cordon est chanfreiné. L'arc doubleau sur lequel s'appuyait la voûte est accompagné d'un rouleau; l'un et l'autre retombent sur des colonnes distinctes. « Cette couverture en berceaux brisés avec doubleaux est courante. R. Crozit, L'art roman en Poitou. 1948, p. 106, la signale aux chapelles des commanderies poitevines de Plaincourault, Auzon, Montgauguier, La Lande-de-Gourgé, Ensigné. » Si vous en avez la possibilité, n'hésitez pas à visiter le petit musée qui se situe à proximité des tables de Pic Nic. La clef se trouve à la mairie
Sources: Les Templiers en Charente les Commanderies et leurs Chapelles - Charles Daras - S.A.H.C.
« Merci de remettre la cache avec précautions dans sa configuration d’origine »