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L'ancien bagne du port de Nice
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Nice a eu son bagne, un bagne militaire érigé au port de Nice. Baptisé Lou barri lonc par les Niçois, cet édifice est facilement reconnaissable par son clocheton à horloges.
Il en reste de solides reliefs : une maison cubique, en retrait du quai d'Entrecasteaux, entre les bassins des Amiraux et Lympia. La bâtisse, surmontée d'un clocheton, est flanquée d'un ensemble voûté en rez-de-chaussée, composé de pierres blanches, provenant des murailles en ruines du Château. Subsistent de lourdes portes de bois et des ferronneries, témoins dissuasifs du temps des chaînes.
C'est le seul bâtiment historique de la maison de Savoie, encore debout sur le port, les casemates, dortoirs des bagnards, ont conservé leurs bat-flancs, mais ceux-ci sont protégés par des coffrages et ne sont pas accessibles.
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Son histoire commence en 1750, avec les travaux du port Lympia.
Des magasins voûtés sont alors construits pour abriter le matériel de creusement, puis utilisés comme bagne, afin d’y enfermer les galériens employés aux travaux du port.
À partir de 1826, la monarchie sarde y réalise d’importants travaux pour améliorer les conditions de vie des forçats et de leurs gardiens, comprenant notamment la construction de deux pavillons à chaque extrémité du bâtiment : au nord le pavillon de l’horloge (1826), destiné à usage administratif, au sud, le pavillon du bagne (1836, démoli en 1937) destiné aux gardiens, aux cuisiniers et à l'infirmerie. Les travaux permirent aussi la construction d'un pavillon central servant de dortoir aux forçats, reliant deux tours latérales.
Servant de prison jusqu’en 1887, l’édifice connaîtra ensuite différents occupants, dont l’armée. Les bagnes ayant été supprimés en France en 1852, la nouvelle administration transforme en l’établissement du Barri-lonc en caserne Lympia d’où il tire son nom actuel.. Elle est récupérée en 1899 par le Génie, puis par l’artillerie en 1924. Les services des Ponts et Chaussées en prennent possession à partir de 1935.
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Dès la seconde moitié du XVIIIe siècle, Lou Barri-Lonc enferma des centaines de forçats employés au creusement et à l'entretien du bassin Lympia. Un monde de désespoir
Derrière ces murs, se sont succédé des générations de condamnés, employés à la maintenance du port et à d'autres ouvrages majeurs. Logés dans des conditions de saleté et de misère. Force humaine dévolue à des ouvrages, lourds, épuisants. Ils creusent d'abord le bassin Lympia qu'ils entretiennent par la suite. Vers 1780, ils ouvrent, à Rauba Capéu, un chemin reliant le port à la ville, et surtout, ils participent au chantier de l'élargissement de la route de Turin. Quelque part, ils contribuèrent à l'évolution du port et de la ville de Nice.
Il n'empêche que le quotidien de ces prisonniers, essentiellement des militaires enfermés pour insubordination et désertion, était une vraie galère ! La nuit jusqu’à jusqu'à 300, ils dorment les pieds enchaînés, soulagent leurs besoins naturels sur place, dans des rigoles d'écoulement. Ils vivent dans des conditions atroces, subissent épidémies, brimades, brutalité des gardiens, bastonnades entre eux, privations alimentaires. Ils meurent comme les mouches avant l’expiration de leur peine. A leur mort, ils ont droit à une messe. Puis on les jette dans la fosse commune ou directement à la mer !
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Le 13 août 1887, on transfère les détenus du Barri-Lonc dans les nouvelles prisons de la place d'Armes, encore utilisées de nos jours. Cet événement, signe la disparition officielle du bagne de Nice.
Le bagne est aux oubliettes, ne perdurent que les vestiges du patrimoine historique et ceux des constructeurs des geôles. On trouve encore les traces de cette psychose dans les épaisses portes de bois à trois gonds inversés. Par ailleurs, les barreaux des grilles sont tressés afin d'éviter de les desceller et les serrures, démesurées, sont montées à l'extérieur des portes car le danger de les voir démonter venait de l'intérieur du lieu d’enfermement.
Porte de cachot
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Pour trouver la cache
A = le nombre de barreaux horizontaux, au dessus de la porte du cachot.
B = le nombre de barreaux verticaux au dessus de la porte du cachot.
X = (( A x B ) x 20) + A
Y = (( A x B ) x 3 ) - A
La boite est au :
N 43° 41.X E 7° 17.Y
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