Ces processions se déroulaient généralement avant la fête de l’Ascension.
C’est une vieille tradition de l’Église catholique pour demander (« rogare » en latin) la clémence de Dieu à un moment où les récoltes sont soumises aux risques cumulés des orages, des gelées tardives et de la sécheresse.
Tout le monde marchait nu-pieds en priant et chantant.
En tête, le curé et les enfants de cœur qui brandissaient une croix. Puis, suivaient les bâtons de procession et les reliques, les bannières et tous les fidèles. Tout au long du parcours, le prêtre aspergeait d’eau bénite les parcelles.
Le défilé traversait le territoire communal de part en part, s’arrêtant plus particulièrement aux croix pour bénir les prés et les champs et leur attribuer ainsi protection et bénédiction des récoltes.
Les rogations ont été instituées semble-t-il, pour la première fois, en 474 par saint Mamert, alors évêque de Vienne dans l’Isère, à la suite d’une série de calamités naturelles.
La cache se trouve près d’une croix sur laquelle on peut lire sur la face avant
« A LA DEVOT ION DE CLAUDE PI TOLET », et sur le côté droit « ET DE MARG UERITE SONER ET SA FAME 1717 ».
A la dévotion de Claude Pitolet et de Marguerite Soneret sa femme 1717.
Claude Pitolet était un propriétaire aisé, d'une des anciennes familles de Pichanges.