Ou plutôt … les moulins (à eau bien sur)
Comme dit précédemment, la présence des moulins à Moncontour daterait du XIVème siècle.
Au XVIIème siècle, la présence d'au moins deux moulins est attestée. Au XVIIIème siècle, la paroisse Saint-Michel possède cinq moulins dont quatre à Moncontour.
Le moulin le plus haut est un moulin à fouler. Témoin de la forte activité artisanale de l'époque dans le faubourg, il était destiné à frapper les tissus pour les assouplir.
Le second, un peu plus bas dans le même bâtiment, était un moulin à tan. Il servait à broyer les écorces de certains arbres riches en tanin, comme le chêne et le châtaigner. Le tanin récupéré était utilisé pour conserver les cuirs dans les tanneries.
Les deux derniers moulins étaient des moulins à « bleds ». (un dans le bâtiment d'habitation actuel et l'autre dans le bâtiment en contre-bas). Ils étaient destinés à moudre le grain. Seigle, sarrasin puis blé à une époque plus récente.
Les quatre roues étaient en bois à axe horizontal. On devine l'emplacement de deux d'entre elles dans le bâtiment supérieur en ruine.
La forte dénivelée et le débit modeste laisse penser qu'il s'agissait de roues à augets.
Tous ces moulins furent abandonnés progressivement au cours du XIXème siècle. On note cependant, que le moulin le plus bas, fonctionne encore jusque dans la période d'après-guerre, transformé en une minoterie, mue par une turbine hydroélectrique.
La cache se trouve à l'écart, en revenant vers la ville.