Implanté au sommet du roc de Calamès (1002 m.), près de la commune de Bédeilhac-et-Aynat, il ne subsiste du château que le donjon en ruine composé de 2 murs de pierre.
Possession du Comte de Foix, le château est aménagé au 12ème siècle pour protéger la vallée de Saurat.
Mentionné pour la première fois au XIIIe siècle. Il sert de gage dans le différend opposant le comté de Foix et Royaume de France et d'Aragon entre 1272 et 1298.
Ne présentant plus d'intérêt stratégique, il est laissé à l'abandon au XIVe siècle.
La tour visible de très loin pourrait avoir été batie à la place de quelque tour de guet, sans doute de l'époque romaine, succédant peut-être elle même à un autel d'origine grecque.
En effet, les phocéens se dirigeant vers l'océan Atlantique se seraient installé dans la région. L'étymologie plausible du nom Calamès proviendrait de Calamata (ou Kalamata), port du Péloponèse. Le nom de Calamès aurait été donné à ce piton par les Grecs qui auraient songé à édifier au sommet du pic un temple du Soleil.
La cotation 5 pour le terrain est motivée par l'accessibilté de la cache à partir des voies d'escalades du site de Calamès pour les grimpeurs équipés et confirmés.
Elle est aussi accessible à pied aux courageux au moyen du sentier utilisé par certains grimpeurs pour redescendre au village.