En témoigne un biface, retrouvé sur le plateau de St Georges, datant d’environ 50000 ans , et qui atteste de la plus ancienne présence humaine en Poitou.
De nombreux autres vestiges témoignent de l’attrait de ce plateau pour les hommes, et femmes, aux cours des premiers siècles : Ainsi, sur le plateau des Varennes tout proche, un habitat néolithique et son enceinte ont été mis à jour, délimités par un double fossé. De nombreux ossements humains et d’animaux y ont été retrouvés ainsi que des outils en pierre, signes que vivait ici une société très organisée.
En 1937, une sépulture féminine tout à fait remarquable a été découverte au lieu-dit les Millas. Au vu du mobilier métallique et du type de parures retrouvées dans la tombe, il s’agissait probablement d’une tombe princière datant du Premier Age de Fer (-800 / -600)
Des vestiges plus récents ont été retrouvés aux Gains : Une importante résidence aristocratique gauloise (d’environ 80 m²), dont l’enclos, parfaitement carré, avait une superficie de 7200 m². Protégée par un fossé conséquent et défendue par un monumental porche en bois, la résidence était décorée d’enduits peints. Trois bâtiments, sur quatre poteaux, sans doute des greniers, étaient situés de part et d’autre de la maison d’habitation et à une centaine de mètres, se trouvait un petit groupe de greniers et de maisons.
Enfin, vous vous trouvez ici près de la dernière demeure d’un gaulois dont la sépulture (datant du premier siècle de notre ère) a été retrouvé en 1998. Elle est exceptionnelle en de nombreux points car il existe peu de chambres funéraires de cette époque et qu’en plus d’abriter les restes d’un adulte, elle contenait une truie et un sanglier, des vases en céramique caractéristiques du Poitou, une lance en fer et des objets divers (couteau, rasoirs en bronze, fibules ….)
Des espaces témoignages, ici, aux Varennes, et au Millas vous en diront plus sur ces premiers habitants de St Georges.
Bonne découverte !