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#6-Le coteau"Driant" Traditional Geocache

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polonich: je me vois contraint d'archiver cette cache.....plus le temps ni les moyens de m'occuper des maintenances en ce moment

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Hidden : 3/19/2016
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Une petite serie sur le coteau ARSOIS...serie constituée de 9 tradis une mystery et un bonus mystery...n'oubliez pas de noter les indices pour le bonus ainsi que ceux pour le depart de la mystery......

POUR UNE TRADI MUNISSEZ VOUS D'UN LITRE D'EAU MINIMUM ???? ....

CETTE SERIE EST UNE BOUCLE sur un peu plus de 3,5 kilometres...avec un bon denivellé sur la moitie du parcours.....MERCI ET BONNE BALADE


COTE EN VAUX 1

Chemin qui mene au pied EST du fort driant

....AVEZ VOUS APPORTE DE L'EAU ?????

EMILE DRIANT.......naît le 11 septembre 1855 à Neufchâtel-sur-Aisne où son père était notaire et juge de paix. Élève au lycée de Reims1, il obtient le premier prix d'histoire au Concours général. Contrairement au souhait de son père de le voir lui succéder, Émile désire être soldat, marqué par la défaite de 1871 et le passage des troupes prussiennes. Après avoir obtenu une licence ès-lettres et en droit, il intègre Saint-Cyr à vingt ans, en 1875. Sorti quatrième deux ans plus tard, il entame une carrière militaire des plus méritantes                                             
Député à l’entrée de la guerre, il a 59 ans. Son mandat de député et son âge l’écartent facilement de toute obligation militaire. Cet anglophobe (La Guerre Fatale) demande pourtant à reprendre du service contre l'Allemagne et obtient le 14 août 1914 le commandement des 56e et 59e bataillons de chasseurs à pied, (la plupart ensevelis dans le Bois de Caures, suite au pilonnage par l'armée allemande). C’est à l’automne 1915 qu’il prend en charge le secteur du bois des Caures, devant Verdun.

Fin 1915, sans préjuger encore d’une attaque sur Verdun qu’on n’imaginait pas, Driant avait alarmé les élus, et même le président de la République, sur la très grande insuffisance des moyens de défense de la zone. Le 1er décembre, il en faisait état auprès de la Commission de l’Armée de la Chambre. Gallieni, ministre de la Guerre écrivait le 16 suivant à Joffre, qui prit mal la chose et ne sut pas trouver autre chose que d’offrir sa démission.                                                                                                                         
Le bruit de la mort du lieutenant-colonel Driant circule à Paris dès les 24 et 25 février. Maurice Barrès, qui prit une part décisive dans la construction du « mythe Driant », refusa tout d’abord de croire aux « premières rumeurs ». Il attend le 8 avril pour écrire dans l’Écho de Paris : « le lieutenant-colonel Driant, député de Nancy, demeure allongé sur la terre lorraine, baignée de son sang. » Mais « il respire, il agit, il crée ; il est l’exemple vivant », ajoute le lendemain Maurice Barrès.

Sa mort a un retentissement d’autant plus important que pour beaucoup, elle est celle du « capitaine Danrit », dont les ouvrages ont été la lecture de la jeunesse française avant la Grande Guerre. La mort de l’écrivain a dépassé et magnifié celle du soldat.

Son sacrifice est récupéré par la presse et les publications de la guerre, pour galvaniser les troupes. La Chambre des députés annonce officiellement sa mort, son éloge funèbre est prononcé le 7 avril par Paul Deschanel, le 28 juin, la Ligue des patriotes de Maurice Barrès fait célébrer un service solennel à Notre-Dame de Paris présidé par le cardinal Amette.

Après la Grande Guerre, le lieutenant-colonel Driant est élevé au rang de gloire nationale au même titre que les maréchaux Joffre, Gallieni, Pétain et Foch… En octobre 1922, le corps de Driant est exhumé. Un mausolée, décidé par d'anciens combattants dont Castelnau y est érigé. Chaque année, une cérémonie y est célébrée le 21 février, en souvenir du colonel Driant et de ses chasseurs tombés pour la défense de Verdun.

La résistance héroïque de ses chasseurs et sa mort sont aussi l’illustration d’une bataille, celle de Verdun, où les hommes furent opposés aux canons (163 000 français tués, 143 000 du côté allemand), 80 % des pertes furent causées par des obus. Cette bataille accrédita l’idée que la guerre avait été gagnée par les simples soldats, en dehors du commandement et parfois contre celui-ci…

Le lieutenant-colonel Driant fut un officier dévoué à son pays. Il illustre, par la fidélité à ses principes, par la défense de la grandeur de la France dans sa carrière d’écrivain ou d’officier, par l’influence des idées du début du xxe siècle sur ses écrits et ses pensées, un homme français de son temps, attaché à la défense de son pays, honnête et courageux. Il ne fut jamais pris en contradiction entre ses idéaux et ses actes.

Additional Hints (Decrypt)

HAR OBHGRVYYR q'rnh.......rg.....ha qbvtg !!! OVRA ERASREZRE YN OBVGR ....FIC...ZREPV

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)