Et c'est parti pour la randocache.
Je vous remercie de ne pas toucher au mur, puisque la boîte est cachée sur le mur, sous des pierres.
Merci de rester discret lors de vos recherches. Vous découvrirez, comme partout dans les Cévennes, les traces du travail des hommes et des femmes qui ont apprivoisé cette nature sauvage pour cultiver et élever leurs moutons et leurs chèvres.
De l'élevage du vers à soie, il ne reste que de vieux mas avec leurs petites lucarnes aux étages supérieurs qui servaient à la ventilation, et surtout les muriers dont les feuilles nourrissaient les larves. Quelques vieux oliviers et quelques pieds de vignes. Les faïsses ou bancels, sont l'oeuvre des hommes, qui, pour cultiver les quelques céréales utiles à leur consommation et à celle de leurs animaux, enlevaient les pierres et construisaient ces murs de soutènement. Des escaliers permettent de passer d'un étage à l'autre.
Le long du chemin, vous observerez, par endroit, des dalles qui protègent le sentier des fortes pluies qui dévalent de la montagne. En regardant sur votre droite, vous verrez des "goulottes" en pierres construites pour canaliser l'eau avec, en bas, une grande pierre plate qui amortit la chute de l'eau.
Le BEAL est le nom donné à ces ouvrages qui canalisent l'eau pour l'irrigation des parcelles. Celle-ci passe ensuite sous le sentier pour finalement aboutir dans le étages inférieurs pour irriguer les terres. C'est un travail de titans que faisaient quotidiennement nos ancêtres. Merci d'en être conscient et de respecter ces ouvrages d'art. Les sangliers font suffisamment de dégâts comme çela.
Marchez tranquillement, et profitez de la beauté et du calme de la nature.
