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Toi mon toit « la chapelle des Gallien » Traditional Geocache

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dadamos38: le lieu a changé

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Hidden : 3/4/2016
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

 

https://www.youtube.com/watch?v=mKsEBJdVvgI

Le géocaching a pour vocation de faire découvrir notre patrimoine et des lieux insolites.

Je vous propose de découvrir un bel exemple de curiosités.

Vous cherchez une micro.

Soyez discret pour la survie de la cache.

 


L’histoire de Saint-Didier-de-Formans se révèle très ancienne. Du paléolithique à nos jours, elle s’est déroulée en trois étapes qui ont chacune donné naissance à trois sites différents : « La Paillassière », « Le Vieux Bourg », le « Nouveau Bourg ». 

Durant de nombreux siècles, la religion a orienté la vie des hommes. Saint-Didier-de-Formans en a gardé des traces avec ses églises, chapelles  et croix de mission diverses. Ce sont les édifices religieux qui ont déterminé les centres de vie des paroisses. Autour d’eux se regroupaient les cafés, et autres commerces. Saint-Didier-de-Formans n’a pas échappé à la règle : l’édifice du culte catholique a été déplacé au lieu dit « Le Berrier » à la fin du XIXe siècle.

La chapelle

Deux chapelles seigneuriales, au moins, ont précédé l’actuel bâtiment.

La première chapelle connue remonte à 1313 et se trouvait dans l’enceinte du château de Tanay. Il est toutefois fort probable que, dès la construction du château (au XIe siècle), une chapelle y ait été incluse. En 1373 les Seigneurs de Tanay se font construire une petite chapelle contre l’église de l’époque, située sur la hauteur, au milieu de l’ancien cimetière. Cette chapelle, qui est leur propriété privée, est « fondée ad honorem Beate Marie ». Située entre les deux fenestrons ogivaux de l’église, elle mesure 4,30 m en nord /sud (sans compter une éventuelle abside) et  3,30 m.  en est/ouest. Sa hauteur sous plafond est d’environ 2 m. (1,60 m. du sol actuel). Elle ouvrait sur le cimetière par une porte située dans le mur ouest et s’ancrant sur l’église. En 1523, à la création du chapitre de Trévoux, ladite  chapelle lui est rattachée ; c’est sans doute à cette époque qu’est percée une ouverture de style gothique permettant de communiquer avec l’église (arcade ouest du mur sud).  Cette ancienne chapelle est signalée au XVe siècle comme étant dédiée à la Vierge. Elle était couramment appelée « la chapelle des Gallien » en référence aux seigneurs de Tanay.

 

                 La chapelle en 2009

 

La chapelle actuelle (1610-1612) -

Le 8 janvier 1605, le chapitre de Trévoux vend au Sire Jacques de Bernoud, les restes de la chapelle de 1373, qui, trop proche de l’église et trop loin de Tanay, est à l’abandon, d’autant que les Galien, alors seigneurs de Tanay n’ont pas la richesse de leurs prédécesseurs et que les messes liées à la prébende de la chapelle sont célébrées à Trévoux (tous les mercredis).

  Jacques de Bernoud, qui a déjà acquis des biens sur Saint-Didier, rase les ruines qu’il a achetées et, en 1610-1612, fait construire une nouvelle chapelle plus vaste (l’actuelle),  au même emplace­ment.

Elle « est aussi large et presque aussi longue que l’église elle-même. » Comme la précédente, elle est accolée à l'église de l'époque et le Sieur Bernoud fait pratiquer une deuxième ouver­ture dans le mur commun avec l'église, « pour avoir vue dans sa chapelle ».  C'est l'arcade est du mur sud.

Très mécontent parce que « le sieur Bernoud a fait, sans permission, rompre la muraille de ladite église, » l’archevêque de Lyon, Mgr de Marquemont,  venu en visite pastorale,  ordonne de « clore avec des barreaux de fer ladite ouverture de muraille ». La grille mise en place à la suite de cette décision est récupérée, lors des travaux de 1793, pour  remplacer, dans l’église, le milieu de la table de communion  alors en bois et dégradé. Au XVIIe siècle, en passant par le cimetière, le sire de Bernoud peut entrer, dans sa chapelle, par une porte cintrée, dont le seuil subsiste encore : « elle baille ouverte à toute l’église » (Mgr de Marquemont). Elle est bouchée lors des travaux de 1793 ; l’entrée se faisant alors par l’église, via l’arcade est. Elle sera remplacée en 1837-1839 par la porte ouest dont les ventaux ont été totalement refaits en 2001.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                                                    La chapelle - mur sud

A l’origine, trois grandes baies destinées à éclairer l’autel qu’elles dominaient perçaient le mur est. Hautes de 2 m., elles commençaient à environ 1,60 m. du sol. mais furent obstruées au XVIIIe siècle, pour permettre la construction de l’abside destinée à encastrer une niche en pierre pour y accueillir une sta­tue. L’abside est venue s’accoler à une sacristie du XVIIe siècle desservant l’église, et dont elle garde une échancrure. En 1885, lors de la destruction de l'ancienne église du XIe siècle, le mur commun à celle-ci et à la chapelle est sauvegardé. Les deux angles de ce mur doivent alors être renforcés par des briques en élévation.

 

Armes des Hubert de saint didier (créees en 1708)

Les Hubert de Saint Didier, qui en avaient fait leur chapelle seigneuriale, firent enterrer plusieurs membres de leur famille dans la petite crypte. Les écrits prouvent que deux adultes y furent ensevelis : Benoît Victor Hubert de Saint Didier en 1775, et Dame Jeanne Valfray en 1777. Les fouilles de 2001 ont révélé la présence en surface de deux squelettes allongés, non identifiés, l'un d'adulte, l'autre d'enfant.

La chapelle contenait, incrustée dans un buste du saint en bois doré, une relique de saint Didier. Celle-ci disparut à la révolution. Peut-être retrouvée plus tard par les Hubert de Saint Didier, cette relique fut la source d’un conflit avec l’évêché de Belley qui refusa toujours de l’authentifier.

A sa construction, la chapelle fut placée par le sire de Bernoud « sous le vocable de la Résurrection ». Par la suite, elle fut dédiée à « l'Immaculée Vierge Marie ». C'est ce qu'indiquent notamment le rapport de visite pastorale du 8 novembre 1700 et une bulle du pape Pie VI datant de 1791.

Si l’on en croit le conseil municipal de 1823, Ennemond Augustin Hubert de Saint Didier en aurait fait don à la commune. Suite à une décision du conseil municipal, lors de sa séance du 23 décembre 1838, la chapelle, remise en état, est carrelée, dotée d’un autel avec gradins et « la niche aménagée dans la petite abside est décorée de cannelures, de moulures en plâtre et flanquée d’une statue sobrement qualifiée de dorique ». Au cours des mêmes travaux, la petite porte du mur nord est murée et remplacée par le portail actuel du mur ouest. En 1865, la municipalité de l’époque envisage de la raser et fait établir un devis de démolition dont le montant s’élève à 3780 Fr. TTC ; puis en 1869 elle pense détruire les murs est, nord et ouest et ne sauvegarder que le mur sud (pour conserver un vestige de l’ancienne église). Ce nouveau devis s’élève à 3.000 Fr. HT. De nouveau laissée à l’abandon au début du XXe siècle, La chapelle est décrite comme une bâtisse « ouverte et délabrée dont les lattes du plafond pourries laissent échapper le plâtre sur le sol […] un socle sur le devant de cette chapelle n’a pas seulement été restauré de sa croix ». A la fin du XXe siècle, il n’y a plus de toiture, les arbres qui ont poussé à l’intérieur dépassent la hauteur des murs, eux-mêmes envahis par des plantes multiples. Depuis 2000, dégagée de la végétation qui l’envahissait, elle est en cours de restauration, grâce aux associations Saint-Didier Commune Rurale et Concordia, à la municipalité, ainsi qu’à l’association Privals et à plusieurs habitants du village. Au printemps 2008, à l’initiative de la Communauté de Communes de Saône Vallée, une croix a été installée sur le socle rénové, à côté de l’entrée de la chapelle.

 

Additional Hints (Decrypt)

vasbezngvbaf

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)