Ce village remonterait au temps des celtes et échut plus tard, comme Hausen et Schweighausen, aux comtes de Ferrette.
En 1299, le comte Théobald de Ferrette le vendit à ses enfants, avec Hausen et Reiningue.
Deckwiller était une dépendance d’Oelenberg depuis la fondation de cette abbaye.
Vers la fin du XIVe siècle, Jean de Spiegelberg, prévôt d’Oelenberg (1394-1415), donna à son abbaye une rente annuelle de 10 sous à prélever sur un pré dans le ban de Deckwiller. L’histoire du prieuré dit que le hameau était éloigné à peine d’une demi-lieue d’Oelenberg et qu’il a été détruit par le feu au grand détriment des chanoines qui en retiraient un cens annuel de 100 quartants de froment.
La banlieue de Deckwiller a ensuité été annexée à celle de Reiningue. Il ne reste alors du hameau que la chapelle assise sur le terrain de l’ancienne église paroissiale.
Sous l’abbé commanditaire, Pierre Manderus (1608-1626), les commissaires de la Régence d’Ensisheim, chargé de rendre compte au supérieur de l’état de son prieuré, déclarent que:
"dans la chapelle de Deckwiller il y avait jadis un autel où l’on disait la messe aux fêtes de la Sainte Croix, mais à l’époque de leur visite, il n’y avait plus ni autel, ni sacrifice..."
Plus tard, la chapelle fut restaurée et l’on y célébra de nouveau les saints mystères aux deux fêtes de la Croix.
La première chapelle construite en ce lieu et dédiée à saint Romain a été détruite en 1914.
La chapelle actuelle, reconstruite après 1918, fortement endommagée pendant la guerre de 1939-1945, a été restaurée en 1977.
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