Les disparus de Saint Agil (Pierre Very, 1935)
"Chaque nuit, Baume, Sorgue et Macroy, pensionnaires du collège Saint-Agil, se retrouvent en salle de sciences autour du squelette Martin. Ils ont créé une société secrète, " les Chiche-Capons ", dont le but est de partir faire fortune aux États-Unis. Un soir, Sorgue aperçoit un mystérieux individu qui semble sortir du mur.
Le lendemain, en cours d’anglais chez M. Walter, il tente de persuader ses camarades qu’il a vu un homme invisible. Convoqué chez le directeur, il disparaît à la sortie du bureau. Tout le monde pense à une fugue jusqu’au jour où une carte postale arrive de New York avec la signature " Chiche-Capon "…. "
Pierre Véry (1900 - 1960), auteur du livre «les disparus de Saint Agil» (1935) a inventé la pensionnat de Saint Agil, mais a lui même été pensionnaire au collège Sainte Marie de Meaux, au moment de la guerre 14-18.
C’est probablement enfant, au sein de l’établissement, qu’il a mis sur pied, pour de vrai, cette énigmatique société secrète «les Chiche-Capon».
Le roman se déroule dans les années 30 avec la ville de Meaux comme fond du décor.
Le texte d'introduction nous propose une balade nocturne entre Meaux, Crégy, la route de Varredes, et nous fait même passer, sous le canal de l'Ourcq.
C'est un roman policier que l'on pourrait qualifier aujourd'hui, de roman pour la jeunesse.
Le cinéma l’a mis en lumière par le film culte de Christian Jaque de 1938, tourné d’ailleurs en parti à Meaux dans la cours de l’ancienne école Bossuet (disparue, rue des Cordeliers).
Je vous propose pour quelques instant de revêtir votre blouse d’école et vos souliers en cuir, et de chercher cette géocache située à coté de l’enceinte du collège Sainte Marie.
Etant «sur le chemin de l’école» des 1300 élèves du collège actuel, je vous conseils vivement d’éviter les horaires scolaires, trop de jeunes moldus viendront perturber votre recherche.