Saint Nazaire compte 111 chemins sur son territoire.
Parmi ceux-ci, les plus évidents sont le (ou les ?) chemin(s) des douaniers fréquentés en toute saison, les cheminements autour des étangs, dans les zones boisées et autres endroits préservés au sein de la commune.
Plus discrets sont quelques chemins qui existaient avant l’extension actuelle de la citée, et qui ont été englobés dans l’agglomération sans être pour cela remplacés par une rue formatée aux critères citadins.
On pense aux chemins de brouettes de Méan-Penhoët, qui permettent le passage de piétons, avec ou sans brouette.
Le chemin de la Pierre Denion n’entre pas dans cette catégorie. Il est assez large pour livrer passage à une voiture menée au pas et en respectant les piétons, car ici, pas de trottoir, pas de caniveau, pas de piste cyclable ou de passage pour piéton, pas de revêtement impeccable. Nous sommes bien dans un chemin.
Si on n’y habite pas, on découvre ces chemins par hasard, ou on ignore leur existence, même si on réside à proximité.
La grande préoccupation des habitants bienheureux du chemin de la Pierre Denion est que leur agréable cadre de vie ne se transforme pas en dépotoir à crottes, d’où quelques écriteaux sur lesquels on demande poliment au passant occasionnel de respecter les lieux.
La ville a bien entendu cette revendication légitime, et a installé une de ses toutounets à une des extrémités de ce chemin de 207 mètres de long.
Si vous passez par-là, avec ou sans compagnon à quatre pattes, profitez de la sérénité des lieux situés en plein cœur de la ville, tout en respectant la tranquillité des résidants.
Et amusez-vous à chercher les autres chemins si discrets qui parsèment une ville au charme confidentiel.
Une ruelle dans un hameau des environs? Non, nous sommes en plein Saint Nazaire