Après la Première Guerre mondiale, les État-Unis souhaitent élever dans un certain nombre de sites européens des monuments rappelant leur participation au conflit.
Pour perpétuer le « souvenir des hauts faits des forces navales américaines », le choix de Brest s'impose. En effet, du 12 novembre 1917 au 28 novembre 1918, plus de 800 000 soldats venus d'outre-Atlantique débarquent d'immenses paquebots à Brest. En attendant leur transfert sur le front, ils séjournent au camp de Pontanézen, véritable ville américaine pouvant contenir 80 000 hommes.
Le président Wilson (1856-1924) y est reçu triomphalement le 13 décembre 1918, alors qu'il se rend à la conférence de la paix. Les contingents repassent par Brest pour regagner l'Amérique et le va-et-vient des transatlantiques ne s'achève qu'en août 1919.
Président Wilson
C'est la raison de la présence, sur le rempart dominant le port de commerce, de cette tour de 50 mètres de haut, sorte de phare à trois étages superposés, en granit poli de Ploumanac'h.
Elle se trouve près de la stèle commémorant le départ pour l'Amérique de Rochambeau et de Grasse , en 1780, au moment de la guerre d'Indépendance.
maréchal de Rochambeau amiral de Grasse
La tour Rose est un mémorial élevé au centre du cours Dajot après la guerre de 1914-1918 en 1927 par l’American Battle Monuments Commission pour commémorer l'accueil réservé aux Américains durant laPremière guerre mondiale. Détruite par l'armée d’occupation allemande (le 4 juillet 1941) lors de la Seconde guerre moniale, elle sera reconstruite à l'identique en1958, sur un terrain appartenant aux Etats-Unis mais ne jouissant pas de l'extraterritorialité.
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