MOKELE-MBEMBE : SUR LES TRACES DU DERNIER DINOSAURE
Le Bassin du Congo, une vaste région située entre le Congo et le Cameroun, abrite la dernière vraie forêt préhistorique de la planète. Sa flore n'a pas évolué depuis l'époque du Crétacé, et la communauté scientifique est unanime pour penser que la plupart des espèces animales qu'il nous reste à découvrir vit là bas.
Vue aérienne de la région du bassin du Congo.
Cela fait plus d'un siècle que les pygmées témoignent de la présence d'un animal mystérieux dans les eaux des grands lacs de cette région, dont l'apparence serait proche du fameux Diplodocus. D'autres indices existent , et permettent de questionner la véracité de cette légende. De nombreuses expéditions scientifiques ont été réalisées au cours du XXe siècle sans succès...jusqu'à maintenant.
Croquis présumé du Mokele-Mbembe et d’un homme pygmée.
LA “LÉGENDE DU MOKELE-MBEMBE”
La région du bassin du Congo s’étale sur plusieurs pays (Cameroun, République du Congo, République Démocratique du Congo, Guinée Equatoriale, Gabon, République Centrafricaine). Avec l’Amazonie, elle est la région forestière la plus primitive au Monde mais également l’une des moins explorée. Certaines régions du Nord Congo restent totalement inconnues de l’Homme encore à ce jour.
La région du lac, Nord Congo.
La science estime qu’il existe entre 8 et 30 Millions d’espèces vivantes sur notre planète. Seulement 1,8 sont connues à ce jour. Des millions d’espèces, animales et végétales, restent encore à découvrir. Depuis le début du siècle, de nombreux témoignages évoquent l’existence, dans la région du Bassin du Congo, d’un animal de la taille d’un éléphant, ayant un long cou, une tête de serpent, une longue queue massive et quatre pattes.
Un pygmée dessine au sol la silhouette du Mokele-Mbembe.
Beaucoup de ces témoignages ont été rapporté par des missionnaires, des explorateurs ou des chasseurs occidentaux, mais l’animal est surtout très bien connu et parfaitement décrit par les populations ancestrales de ces forêts, les Pygmées. Ils appellent cet animal Mokele-Mbembe. Son allure serait celle d’un dinosaure sauropode de petite taille. Il aurait un mode de vie aquatique ou semi aquatique, et fréquenterait les fleuves et les marécages de ces forêts primitives.
Le Mokele-Mbembe aurait la taille d’un dinosaure sauropode de petite taille.
De nombreux accidents mortels sont imputés à cet animal capable de renverser les pirogues et de s’attaquer aux hommes. Il est vu et observé régulièrement et la majorité des observations ont généralement lieu le soir, la nuit ou très tôt le matin.
Mokele-Mbembe signifie selon les sources : “celui qui empêche la rivière de couler”, “arc-en-ciel” ou “animal monstrueux”.
Les Pygmées ont une connaissance inégalable de la faune et de la flore de leur forêt. Ils ont observé et étudié le comportement de chaque animal, qu’ils chassent la plupart du temps. Pour eux, cet animal est rare mais fait bien parti de la faune vivante de leur région. Il est important de rappeler que c’est grâce à des témoignages identiques de leur part que la science occidentale a pu découvrir des animaux comme le Gorille, l’Okapi.
Les pygmées ont largement contribué à la découverte de l’Okapi.
La majeure partie des nouvelles espèces découvertes dans le monde le sont grâce aux témoignages des populations isolées qui les connaissent généralement bien avant que la science ne les découvre.
Couverture de “Sciences et Avenir”, N°139, septembre 1958.
“A Living Dinosaur”, par Dr. Roy P. Mackal.
Article de presse et livres sur les expéditions précédentes. - Page extraite de “Connaissance de la Chasse”.
Article du “Boston Herald”, juin 1999.
Double-page issue de “Sciences et Avenir”, N°139, septembre 1958.
"Heureux ceux qui croient sans avoir vu"
source: http://www.kisskissbankbank.com/mokele-mbembe-sur-les-traces-du-dernier-dinosaure
Spoiler: https://img.geocaching.com/cache/large/aeff3ce4-a04b-4f17-ae26-2c89f76d3458.jpg