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L'église paroissiale d'Ambazac semble avoir été érigée non loin d'un monastère du VIe siècle, acquis vers 1086 par Gérard "le Grammairien", abbé de Saint-Augustin de Limoges. Il semble que dès cette époque la congrégation ait été placée sous la protection de saint Antoine, anachorète* d'Egypte dont la vie légendaire n'est pas sans rappeler celle de saint Etienne de Muret et dont le vocable de l'église actuelle garde le souvenir.
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Du XIIe siècle, date de son érection, l'église d'Ambazac ne garde guère de traces. Le choeur fut refait en 1486 et il semble bien que son état actuel date de cette même période ou du début du XVIe siècle, ainsi qu'une grande partie de la nef et la baie percée dans le mur de la première travée, près du clocher. Ce furent surtout les grands travaux, confiés à un entrepreneur de Saint-Sylvestre en 1782, qui donnèrent à cet édifice une grande partie de son aspect actuel : réfection de la charpente et de la couverture du clocher, du pavement, des voûtes et des portes ainsi qu'un crépissage et blanchiment général. Cette même année, un nouveau retable, aujourd'hui disparu, est érigé. En 1839-1840 la toiture fut réparée, un rejointoiement général effectué, le perron relevé et les boiseries intérieures repeintes ; cette opération dut être reprise dès 1857. Après constat de l'état de délabrement général de l'église en 1867, décision est prise de reconstruire le clocher, dès 1869. La guerre de 1870 retarda le démarrage des travaux et c'est en 1875, sur de nouveaux plans, que cette opération vit son aboutissement.
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Vingt-cinq ans plus tard, de nouveaux travaux s'avérèrent nécessaires sur les toitures, le nouveau faîtage étant alors relevé de plus d'un mètre afin de réaliser une couverture en ardoises en remplacement de l'ancienne en tuiles creuses
Cette église est de plan très simple, avec une nef unique de trois travées se terminant par un choeur à chevet plat.
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Du côté ouest, au-dessus, de l'entrée principale, se trouve une tribune à laquelle on accède par un escalier dont les rampes et la balustrade en fer forgé datées du XVIIe siècle, sont inscrites au titre des Monuments historiques depuis le 11 avril 1983. Au côté sud, se trouve un croisillon* témoignant de la présence ancienne d'un transept dont la croisée était peut-être surmontée d'un clocher alors qu'au nord, il y a une petite chapelle. L'église a, depuis 1992 , connu le début d'une campagne de restauration globale.
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C'est dans la chapelle nord, consacrée à la Vierge et restaurée en 1875 puis dédiée, depuis la dernière guerre, à Notre-Dame-de-la-Libération, que le nouveau trésor est présenté.
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