Carcen-Ponson
Comme de nombreuses communes des Landes, Carcen-Ponson a su tirer parti du reboisement de la région à partir de 1857, suite à la loi relative à l’assainissement et à la mise en culture des landes.
Communes distinctes, Carcen et Ponson sont réunies en 1833 suite à une ordonnance de Louis-Philippe. Si les deux anciennes « identités » ont parfois fait l’objet de rivalités et de demandes de séparation, elles sont aujourd’hui réunies dans un nouveau quartier commun d’habitations nommé « Pouy-des-Trucs ».
À la fin du XIXe siècle, Napoléon III décide de reboiser par enrésinement la Grande-Lande. À Carcen-Ponson, la plupart des pâtres trouvent alors du travail comme ouvriers à Tartas. Distante de six kilomètres seulement, cette ville compte de multiples usines liées au traitement du bois.
C’est ainsi que Carcen-Ponson échappe à l’importante dépopulation qui frappe la majorité des communes de la région. L’économie locale repose aujourd’hui sur l’agriculture (céréales, asperges, vignes, production laitière) et la sylviculture