BONUS : « La bataille d’Hernani » Mystery Cache

Une série littéraire « À la recherche… des écrivains Romantiques »

Pour trouver cette cache, il vous faut enquêter : réunissez les informations présentes dans certaines des caches de la série d'Alluyes sur la fameuse « bataille d’Hernani ».

Cette série de 14 caches (11 tradis, 2 mysterys et 1 multi) réparties sur une balade d’environ 8km sans dénivelé sur la commune d’Alluyes vous fera découvrir les principaux auteurs du Romantisme français (première moitié du xix^e siècle) au travers de poèmes choisis et d’une recherche d’informations sur la fameuse querelle littéraire à laquelle ils ont participé, dite « bataille d’Hernani ».
Comme nous voulons vous faire lire les textes présents dans les descriptions des caches, il faudra aussi décrypter les indices à l’aide de ceux-ci…
Attention, les caches 3, 4, 6 et 8 à 11 sont sur des chemins difficiles d’accès avec une poussette (et non accessibles en fauteuil roulant).

Informations à collecter dans les caches de la série :
H = jour de la représentation
G = nombre de r, qui forment une allitération, dans la citation de Gautier.
N = nombre de lettres du mot le plus long, qui est un adverbe, de la citation de Bénichou.
D = nombre de lettres du mot de passe de Dumas.
M = nombre de noms communs dans la description d’Adèle.

Lorsque vous aurez réuni toutes les informations, calculez les coordonnées de la bonus : N48°13.(DxN) x (D+G), E001°21.(HxMxG) – ((14/M) x (G+D)²)

Extrait de la pièce Hernani (1830) :
HERNANI
Doña Sol, prends le duc, prends l'enfer, prends le roi !
C'est bien. Tout ce qui n'est pas moi vaut mieux que moi !
Je n'ai plus un ami qui de moi se souvienne,
Tout me quitte ; il est temps qu'à la fin ton tour vienne,
Car je dois être seul. Fuis ma contagion.
Ne te fais pas d'aimer une religion !
Oh ! par pitié pour toi, fuis !... Tu me crois peut-être,
Un homme comme sont tous les autres, un être
Intelligent, qui court droit au but qu'il rêva.
Détrompe-toi. Je suis une force qui va !
Agent aveugle et sourd de mystères funèbres !
Une âme de malheur faite avec des ténèbres !
Où vais-je ? Je ne sais. Mais je me sens poussé
D'un souffle impétueux, d'un destin insensé.
Je descends, je descends et jamais ne m'arrête.
Si, parfois, haletant, j'ose tourner la tête,
Une voix me dit : "Marche !" et l'abîme est profond,
Et de flamme ou de sang je le vois rouge au fond !
Cependant, à l'entour de ma course farouche,
Tout se brise, tout meurt. Malheur à qui me touche !
Oh ! Fuis ! Détourne-toi de mon chemin fatal !
Hélas, sans le vouloir, je te ferai du mal !