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Le glissement de la Clapière. EarthCache

Hidden : 10/21/2015
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:


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Le glissement de terrain de la Clapière

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Localisation

Impressionnant de par ses dimensions, et de par le volume de matériaux qui menace de s'effondrer, La Clapière est un glissement de terrain situé sur la commune de Saint-Étienne-de-Tinée, juste à 800 m en aval du village, en rive gauche de la haute vallée de la Tinée. Ce glissement s’étend du lit de la Tinée, 1 100 m d’altitude, jusqu’à une altitude de 1800m.

 

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Présentation de l'évènement

Il affecte la partie la plus basse du flanc Sud-Ouest du mont Ténibre, sur 1 100 mètres de largeur et 750 mètres de hauteur environ, Latéralement, il est limité par les vallons de Dailoutre et celui de Rabuons, soit une surface affectée de plus de 80 hectares.

De part, le volume de matériaux mis en mouvement, de l’ordre de 60 millions de m3, ce mouvement gravitaire constitue le plus grand glissement de terrain d’Europe. Ayant connu des pointes de vitesse de un à dix mètres par an, soit 80 mètres cumulés entre 1976 et 2005, il est l'un des mouvements de terrain les plus rapides au monde.

 

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Géologie, Caractéristiques géomécaniques

Le glissement de la Clapière est en fait une association complexe de mouvements d’ensembles rocheux, qui comportent chacun leur dynamique et cinématique propre. En dehors du déplacement en masse, le site alimente des éboulements rocheux à cinématique rapide et une progression du pied de versant qui repousse continûment le lit de la rivière. La rive droite est désormais érodée à chaque forte crue.

La partie de la montagne qui constitue le glissement de terrain est composée de gneiss à biotite parcourue par une couche subhorizontale de migmatite à diorite mis en place à l'Hercynien. Le tout est fracturé par des failles subverticales.

Le profil de la vallée a été dessiné par des glaciers qui se sont succédé lors des différentes glaciations. Au cours de la dernière, la vallée de la Tinée est occupée par un important glacier et le vallon de Rabuons par un glacier de moindre importance.

En raison de l'érosion glaciaire, ces glaciations successives ont entraîné une déstructuration géologique de cette partie du massif par la rupture des foliations, constituant ainsi un terrain propice à une instabilité générale du versant.

Depuis la fonte du glacier de la Tinée à la fin de la dernière glaciation, il y a environ 10.000 ans le versant de la montagne affecté par le glissement de la Clapière n'est plus comprimé par la masse de glace. Les roches, fracturées par des failles et dont la structure a été perturbée par les différentes glaciations et périodes interglaciaires, ont ainsi une cohésion insuffisante pour vaincre la gravité. L'éboulement est ainsi initié et vraisemblablement provoqué ou accéléré par la circulation d'eaux de surface ou souterraines, les mouvements de terrain étant maximums au printemps à la fonte des neiges.

Depuis les années 2000, il semble que le déplacement général du versant se soit ralenti, bien que quelques phases plus actives soient décrites, notamment en 2001 et sûrement en 2009 à cause d'un cumul record de plus de 8 m de neige. Une surveillance géomorphologique de la périphérie du glissement est menée régulièrement et semble montrer une faible propagation amont des déformations récentes (toutefois, non négligeable en terme de prévention de risques). Il semble que le mouvement de glissement généralisé fait actuellement place à un démantèlement progressif du versant par nappage lié aux lenticulations structurales et que la morphologie soit ainsi très peu perturbée.

Depuis quelques années, Le glissement montre une évolution hétérogène avec des parties "stabilisées" (pied du versant, où subsiste des chutes de blocs) et des parties toujours mobiles (partie supérieure NE).

L'origine du glissement est l'un des enjeux scientifiques de ce site et il est sujet à débat depuis l'apparition des premiers désordres importants et, notamment depuis la crise de 1987. Les hypothèses les plus souvent proposées (associant en fait facteurs de prédispositions et facteurs déclenchants) sont :

  • la décompression du versant suite à la fonte du glacier tinéen
  • l'amincissement de la barre d'Iglière dans le vallon de Rabuons a également été proposé comme facteur de prédisposition, même si cette structure est communément décrite comme un point d'ancrage du versant
  • la dissolution du gypse triasique au pied du versant.
  • l'intensité du pré découpage structural (fracturations à toutes les échelles) ;
  • l'érosion en pied de versant par la Tinée ;
  • les sollicitations hydromécaniques sur une longue période de temps.

Cependant, la majorité des auteurs s'accordent sur le fait que l'existence La Clapière trouve son origine dans la surimposition de facteurs défavorables et rejettent l'hypothèse d'une cause unique.

 

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Histoire

La date du début du mouvement de terrain n'est pas connue, avec précision mais il est observé avec certitude depuis au moins 40 ans. Néanmoins la vitesse du glissement de terrain a significativement augmenté au point de changer localement la physionomie de la vallée. Cette vitesse de déplacement est ainsi passée d'une moyenne de 40 centimètres par an sur la période 1952-1965 à 60 centimètres par an entre 1965 et 1975 puis 150 centimètres par an entre 1975 et 1984 pour augmenter encore puisque des points à 10 centimètres par jour ont été mesurées en 1987 avant de redescendre à des valeurs de l'ordre de quelques millimètres par jour. Depuis les années 2000, la vitesse générale du glissement de terrain s'est ralentie mais continue de présenter des variations saisonnières et le mouvement relativement homogène du versant s'est transformé, certaines parties, notamment à l'aval, s'étant plus ou moins stabilisées alors que d'autres, notamment en amont, sont encore actives.

Les premiers indices d’activité visibles dans le paysage sont apparus depuis le milieu du 20ème siècle. On estime cependant que le glissement de La Clapière est actif en profondeur depuis près de 10 000 ans.

La première manifestation historique de mouvements se trouve dans l’étymologie du nom "Clapière" donné au versant. En effet, le nom de "Clapière" est dérivé du terme provençal "Clapasse", qui désigne une zone d’éboulis. D’autre part, les archives de témoignages des personnes ayant "pratiqué" le versant, montrent l’histoire ancienne (18ème siècle) avec des signes majeurs d’instabilité :

Des chutes de blocs fréquentes au niveau de la bordure latérale Sud-Ouest du glissement actuel (le long du vallon de Dailoutre) et de l’escarpement sommital actuel.

L’apparition d’escarpements et de fentes de tension au niveau de la limite supérieure actuelle du glissement.

La comparaison des photos de 1938 et 1976 montrent, en effet, un escarpement marqué (quelques mètres de décalage vertical) à mi versant (1 700 m d’altitude) et un cône d’éboulis massif juste en aval du village de Saint Etienne de Tinée.

De 1976 à 1984, le versant subit des désordres morphologiques de plus en plus importants, avec notamment :
Une accentuation importante de la rupture de pente sommitale (décalage vertical de plus de 10 m),

Une progression vers l’amont (altitude 1 500 m) et vers le centre du versant de la zone source des éboulis et l’apparition d’une nouvelle en pied, côté Rabuons.
D’autre part, le pied du versant montre également une progression rapide, aboutissant à la déstructuration de l’ancienne route d’accès au village de Saint Etienne de Tinée.

Déjà en 1711 : Enquête Joanini

L'enquête de l'intendant Joanini, 1751-1752, nous apprend que les routes du territoire de Saint-Etienne étant situées en montagne sont sujettes aux avalanches et aux chutes de pierres a l'occasion des pluies, en conséquence, elles ne peuvent être maintenues en bon état et sont Ce rapport nous apprend que vers 1711 une portion du territoire s'est détachée de la montagne et a retenu la Tinée: ce fleuve s'est détendu dans les prés et les a recouverts de sable et de graviers et actuellement (1751) on n’a pas encore pu les dégager.

Les anciens du pays affirment que le grand éboulement est parti des terres de Diminieros, a emporté sur son passage, arbres, roches et terres dans le quartier de Delloutres, s'est jeté dans la Tinée, e la hauteur du moulin Bessano, a atteint une hauteur très élevée ou le cours de la Tinée a été bloqué.

La géologie des terrains et les terres lézardées du quartier montrent que la secousse qui a ébranlé la montagne s'est produite au bas du quartier de Diminieros.

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Problématiques majeures retenues

Des phénomènes ponctuels se traduisent par des chutes de blocs de taille variable ou des glissements en masse assez fréquents et de volumes importants. Certaines hypothèses d’évolution, avancées dans les années 1980 (rupture d’ensemble brutale avec glissement de l’ensemble de la masse instable), ont été écartées pour ne retenir qu’un scénario plausible : le glissement d’ensemble lent.

Ainsi les deux phénomènes envisagés dans le cadre du glissement de versant de La Clapière sont :

Les glissements en masse,

Les chutes de blocs ou éboulement.

Le versant tend, à long terme, à se stabiliser dans une position d’équilibre, non encore atteinte aujourd’hui. La masse glissée pourrait cependant se stocker en pied de versant conduisant éventuellement à l’obturation du lit de la Tinée. Les études menées sur le versant de La Clapière et le suivi en continu de ce phénomène conduisent à de faibles incertitudes quant à l’évolution du phénomène et ses potentielles conséquences.

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Surveillance
Cette évolution rapide et surtout l'aspect "mouvement de masse" a rendu nécessaire la surveillance et l'instrumentation du site.

Celle-ci est basée, en particulier, sur une surveillance topographique des déplacements de surface du versant. Un système innovant et autonome est basé sur des mesures tachéométriques infra-rouges pour le positionnement en trois dimensions de réflecteurs optiques installés sur le versant. Les stations de mesures sont installées sur le versant faisant face au glissement (versant d'Auron). La précision des mesures est estimée de l'ordre de 0.5 à 1cm sur des distances atteignant plus de 1.500 m.

Les données ainsi acquises sont transmises au Centre des Etudes Techniques de l'Equipement par ondes radio pour analyse. Ces mesures sont complétées par le calcul des déplacements par photogrammétrie et récemment par un suivi GPS.

Un plan d'alerte peut alors être déclenché dans le cas de mouvements jugés critiques (plan ORSEC)

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Prévention

Mesures préventives

De nombreuses mesures ont été mises en œuvre en anticipation de l’avènement d’un glissement de grande ampleur afin de protéger la population et de limiter l’ampleur des conséquences subies :

  • la construction de la Galerie de dérivation de la rivière : réalisée dans les années 1990, pour limiter les effets dévastateurs d’un comblement de la vallée par le glissement. Il s’agit d’une galerie de débordement (dimensionnée pour une crue décennale) de 2 500 m de long et passant en rive droite de la Tinée.
  • le déplacement des réseaux électrique et téléphonique dès 1984, afin qu’ils ne subissent pas de dommages.
  • la mise en place d’un Plan de secours (ORSEC) – Expropriation : réalisé très tôt dans la gestion du phénomène, le plan ORSEC prescrit le rôle de chacun. Complémentairement à cette mesure, il a également été défini, par arrêté préfectoral, une zone d’interdiction de pénétrer dans le glissement de versant.
  • la mise en place d’un Plan de prévention des risques – PPR – POS : la carte de constructibilité actuelle prend en compte la zone du glissement actif, la zone de réception du (ou des) glissement (s) et des éboulements qui sont recensées comme zones d’aléa majeur sans possibilité d’aménagement.

Mesures curatives

Les mesures curatives ont été nombreuses malgré l’anticipation par mesures préventives afin d’assurer le moins de dommages possibles aux biens matériels et aux personnes :

  • La route départementale RD 2205: située au pied du glissement en rive gauche de la Tinée permettait de rejoindre le village par le Pont de la Belloire. Cette voie d’accès au village, fortement exposée (dans la zone à risque maximal) et en cours de dégradation, a été d’abord protégée en 1982 par des merlons (pièges à blocs), rapidement comblés. Dans le même temps, le tracé de la voie est déplacé vers le lit de la Tinée ce qui a nécessité alors le remblaiement d’une partie de la rive gauche du cours d’eau (100 000m3 de matériaux).
  • Déviation d’itinéraire du RD 39 en 1986 : cette mesure curative (déviation et protection de la route) n’était pas pérenne, le de mesureétant toujours situé dans la zone à risque et continuant de subir des dégradations liés aux éboulements. En 1985, le tracé de la RD39, est retenu en rive droite de la Tinée. L’accès au village a dû être ainsi dévié dès la fin des années 1980, après 8 mois de travaux et l’ancienne RD 2205, définitivement fermée.

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Votre mission

Pour se conformer aux nouvelles directives éducatives pour les Earthcaches vous devez répondre aux quatre questions suivantes.

  • 1 - Quel est le volume de matériaux mis en mouvement?
  • 2 - De quel matériaux est constitué le glissement de la Clapière?
  • 3 - Quelle sont les dimensions du glissement de la Clapière?

Sur place:

  • 4 - Comment s’appelle l’endroit où est situé la station de surveillance (photo question 4) ?
  • 5 - A l'intérieur de la station de surveillance, vous pouvez voir un appareil théodolite infrarouge, servant à surveiller le glissement. De quel modèle s’agit-il (photo question 5) ?

Loguez cette cache " Found it " et envoyez-moi vos propositions de réponses soit via mon profil, soit via la messagerie geocaching.com (Message Center), et je vous contacterai en cas de problème.

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Toutes les photos, ne donnant pas d’indices, seront fortement appréciées

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Location


Impressive by its size and by the volume of material that threatens to collapse, Clapière The landslide is located in the municipality of Saint-Étienne-de-Tinée, just 800 m downstream of the village, left bank of the upper valley of the Tinée. This shift extends the bed of the Tinée, 1100 m above sea level to an altitude of 1800m.

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Event Presentation


It affects the lowest part of the Southwest side of Mount Ténibre over 1100 meters wide and 750 meters high around, Laterally, it is limited by the valleys of Dailoutre and of Rabuons, an affected area more 80 hectares.

Due to the volume of material moved, of the order of 60 million m3, gravity movement is the largest in Europe landslide. Having known top speeds of one to ten meters per year, cumulative 80 meters between 1976 and 2005, it is one of the fastest land movements in the world.

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Geological, geomechanical Features


The slippage Clapière is actually a combination of complex sets of rock movements, which each have their own dynamics and kinematics. Apart from the mass movement, the site feeds rockslides quick cutscene and a rising slope of the foot that pushes continuously the riverbed. The right bank is now eroded to each major flood.
The part of the mountain which is the landslide is composed of biotite gneiss covered by a layer of migmatite subhorizontal diorite to set up the Hercynian. Everything is fractured by subvertical faults.
The profile of the valley was designed by glaciers that have succeeded during the different glaciations. During the latter, the Tinée Valley is occupied by a large glacier and the valley Rabuons by a smaller glacier.

Due to glacial erosion, the successive glaciations have resulted in a breakdown of the geological part of the massif by breaking foliation, thus providing fertile ground for a general instability of the slope.

Since the melting glacier Tinée at the end of the last ice age, there are about 10,000 years the slope of the mountain affected by the sliding of the Clapière is no longer compressed by the ice mass. The rocks fractured by faults and whose structure was disrupted by various ice ages and interglacial periods and have insufficient cohesion to overcome gravity. The landslide is thus initiated and likely caused or accelerated by the flow of surface or ground waters, ground movements being maximum in the spring snow melt.

Since the 2000s, it seems that the general movement of the slope has slowed, though some are more active phases described, particularly in 2001 and probably in 2009 because of a cumulative record of more than 8 meters of snow. A geomorphological monitoring slip periphery is regularly carried out and seems to show a small upstream propagation of recent deformations (however, significant in terms of risk prevention). It seems that the generalized sliding motion is currently room for a gradual dismantling of the slope by topping lenticulations linked to structural and morphology is so little disturbed.

In recent years, The slip shows the heterogeneous development with parts "stabilized" (foot of the slope, which are still falling blocks) and still moving parts (upper NE).

The sliding of origin is one of the scientific challenges of this site and it is debatable since the onset of disorders and important, particularly since the 1987 crisis The most frequently proposed hypotheses (actually associating factors predispositions and triggers) are:

  • Decompressing the slope following the melting of the glacier tinéen
  • Thinning of Iglière Rabuons bar in the valley has also been proposed as a predisposing factor, although this structure is commonly described as an anchor of the slope
  • The dissolution of Triassic gypsum at the foot of the slope.
  • The intensity of pre structural division (fractures at all scales);
  • Erosion by pouring up by the Tinée;
  • Hydromechanical stress over a long period of time.

However, most authors agree on the fact that the existence Clapière The originates from the superimposition of unfavorable factors and reject the hypothesis of a single cause.

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History


The start date of the landslide is not known precisely but for sure it is observed for at least 40 years. However the speed of the landslide has significantly increased as to locally change the physiognomy of the valley. This movement speed is thus increased from an average of 40 centimeters per year over the period 1952-1965 to 60 centimeters per year between 1965 and 1975 and 150 centimeters per year between 1975 and 1984 to further increase since points to 10 centimeters day were measured in 1987 before falling to values ​​of the order of a few millimeters per day. Since the 2000s, the general speed of the landslide has slowed but continues to show seasonal variations and the relatively homogeneous movement of the slope has turned some parties, including downstream, having more or less stabilized while others, including upstream, are still active.

The first visible activity indices in the landscape have emerged since the mid-20th century. The sliding Clapière however it is estimated that depth is active for nearly 10,000 years.

The first historical protest movements is in the etymology of the name "Clapière" given the slope. Indeed, the name "Clapière" is derived from the Provencal word "Clapasse" which means a scree area. On the other hand, people testimonies of the archives "practiced" the slope, show ancient history (18th century) with major signs of instability:

Frequent rock falls at the Southwest side edge of the current slide (along the Dailoutre valley) and the current summit escarpment.

The appearance of cliffs and voltage slits at the current upper limit of the slip.

Comparison pictures of 1938 and 1976 indeed show a marked Escarpment (a few meters of vertical offset) mid slope (1700 m) and a massive scree cone just downstream of the village of Saint Etienne Tinée.

From 1976 to 1984, the slope undergoes morphological disorders increasingly important, including:
A significant enhancement of the rupture of apex slope (vertical offset of more than 10 m),

A progress upstream (altitude 1500 m) and to the center of the catchment of the source of scree area and the appearance of a new Length, Rabuons side.
On the other hand, the foot of the slope also shows a rapid increase, leading to the disintegration of the old access road to the village of Saint Etienne de Tinée.


Already in 1711: Survey Joanini

The survey of Joanini steward, 1751-1752, teaches us that the roads of the territory of Saint-Etienne is located in the mountains are prone to avalanches and rockfalls on the occasion of the rains, consequently, they can not be maintained in good condition and this report tells us that by 1711 a portion of the territory was detached from the mountain and caught Tinée: this river is expanded in the meadows and has covered with sand and gravel and currently (1751) has not yet been able to identify.

The elders of the land say that the great landslide left lands Diminieros, prevailed in its path, trees, rocks and land in the district of Delloutres, was thrown into the Tinée, e height Bessano mill reached a very high pitch or during the Tinée was blocked.

The geology of the land and the land of cracked area show that the tremor that shook the mountain occurred at the bottom of Diminieros district.

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Major issues selected


Of the time events are translated into variable size rockfall or fairly frequent weight shifts and volumes. Some hypotheses of evolution, advanced in the 1980s (together with brutal rupture of sliding across the unstable mass) were excluded in order to retain a plausible scenario: overall slide slow.

Thus both phenomena considered as part of the slope of the sliding Clapière are:

Landslides mass

The rockfall or landslide.

The catchment tends in the long term, to stabilize in a position of equilibrium, still not reached. The mass may, however, slipped by pouring foot store eventually leading to plugging of the bed of the Tinée. Studies on the slopes of La Clapière and continuous monitoring of this phenomenon lead to low uncertainties about the evolution of the phenomenon and its potential consequences.

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Risk monitoring and prevention


The Clapière subject to close monitoring since 1970. In fact, the major risk is the sudden collapse and massive landslide. The mass of debris piled up in the bottom of the valley then form a natural dam holding back the waters of the Tinée. A lake would thus upstream, drowning the village of Saint-Étienne-de-Tinée. The dam failure scenario more likely given the nature and structure of the rocks, the lake would empty quickly causing a destructive wave that would damage the Tinée Valley and the Var, to the immediate surroundings of Nice where Var flows into the Mediterranean.

To avoid this scenario, many measures of surveillance and prevention have been taken, including at the main crisis in the late 1980s.

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surveillance
This rapid evolution and especially the aspect of "mass movement" has required monitoring and instrumentation of the site.

This is based in particular on a topographical monitoring slope of surface displacements. An innovative and autonomous system is based on infrared tacheometric measures for positioning three-dimensional optical reflectors installed on the slope. The measurement stations are installed on the side facing the slide (side Auron). Accuracy of measurement is estimated in the order of 0.5 to 1cm distances up to more than 1.500 m.

The data thus acquired is transmitted to the Centre for Technical Studies equipment using radio waves for analysis. These measures are supplemented by the calculation of travel by photogrammetry and recently by GPS tracking.

An alert plan can then be triggered in the case of movements deemed critical (ORSEC)

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Prevention

Preventive measures

Many measures have been implemented in anticipation of the advent of a large-scale shift to protect the population and to limit the extent of the consequences suffered:

* The construction of the river diversion gallery made in the 1990s to limit the devastating effects of filling the valley by sliding. This is an overflow gallery (designed for a year flood) of 2500 m long and passing on the right bank of the Tinée.

* The displacement of electrical and telephone networks as early as 1984, so they do not suffer damage.

* The introduction of a rescue plan (ORSEC) - Expropriation: realized early in the management of the phenomenon, the ORSEC prescribed roles. Complementary to that extent, it was also defined by prefectural an area of ​​prohibition to enter the slope sliding.

* The introduction of a risk prevention plan - PPR - POS: current constructability card takes into account the active slide area, the reception area of ​​(or) slip (s) and landslides that are identified as a major hazard without possibility of development zones.

Curative measures

Curative measures were numerous, despite the advance preventive measures to ensure the least possible damage to property and persons:

* The main road RD 2205: at the foot of the left-over Tinée bank allowed to reach the village by the Bridge Belloire. The access road to the village, heavily exposed (in the highest risk zone) and being degraded, was first protected in 1982 by merlons (blocks traps), quickly filled. At the same time, the track layout is moved to the bed of the Tinée which required when backfilling of part of the left bank of the river (100 000m3 materials).

* Diversion route RD 39 in 1986: this curative measure (deviation and protection of the road) was not permanent, of the mesureétant always located in the risk area and continuing to suffer damage linked to landslides. In 1985 the plot of the RD39, is retained on the right bank of the Tinée. Access to the village and had to be diverted in the late 1980s, after 8 months of work and the former R & D in 2205, finally closed.

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your mission

To comply with the new educational guidelines for Earthcaches you must answer four questions.

  • 1 - What is the volume of material moved?
  • 2 - Which materials consists of sliding Clapière?
  • 3 - What are the dimensions of the sliding Clapière?

On site:

  • 4 - What is the name where is located the monitoring station (photo Question 4)?
  • 5 - Inside the monitoring station, you can see an infrared theodolite device for monitoring slipping. What model is it (photo question 5)?

Log in this cache "Found it" and send me your answers proposals or via my profile or via geocaching.com messaging (Message Center), and I will contact you in case of problems.

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All photos, not giving clues, will be highly appreciated

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Additional Hints (No hints available.)