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Col du Banchet Multi-cache

Hidden : 10/18/2015
Difficulty:
2 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:


Le col du Banchet (555 m) est situé sur la route Napoléon (N85), au-dessus de la commune de La Frette. Lieu de passage, il fut aussi un lieu qui a été marqué par des faits de résistance, en témoigne le monument érigé non loin et où débute la multi. C'est en passant de nombreuses fois devant ce monument que j'ai voulu en savoir plus.


Difficile de résumer tous ces évènements qui mériteraient qu'on s'y attarde bien plus longtemps, en hommage à tous ceux qui y ont laissé leur vie. Je relaterai les grandes lignes en laissant des liens pour ceux qui veulent en savoir plus.

La Frette fut un haut lieu de résistance, grâce notamment à une femme : ¨Paulette Jacquier, qui prendra le nom de Marie-Jeanne dans la résistance.Dès 1941, elle ne va pas hésiter à rencontrer à Lyon, Grenoble, Clermont les grands chefs de la Résistance, pour savoir comment agir. Ainsi, fin 1942, le groupe de La Frette est créé, avec la participation des villages voisins. Leurs buts : trouver des armes, du ravitaillement, de fausses cartes d'identité, des tickets d'alimentation pour les réfractaires au STO qui ont rejoint le maquis.

Entrer en résistance, c'était prendre de gros risques, avec sa vie et celles de ses proches, suite à une dénonciation. Ainsi, la journée du 7 mai 1944 sera marquée par une répression terrible des allemands, avec des maisons brûlées, des tortures pour savoir où se trouve le maquis, des résistants arrêtés et emmenés à la prison Montluc de Lyon, puis à Compiègne et enfin dans les camps d'extermination en Allemagne.

Malgré les risques, le combat continuera. Le 12 juillet 1944 aura lieu au col du Banchet un combat très dur. Avec de nouvelles représailles menées par la milice et la gestapo. Il y aura plusieurs morts. Voir le témoignage de Robert Gallois : http://www.lafrette.fr/histoire.htm

Les résistants en cette année 44 sont de mieux en mieux armés grâce au parachutage d'armes de guerre par Londres. Ce qui permet d'engager de réels combats et d'harceler l'ennemi.

Suite au débarquement en Provence des alliés à la mi-août, les allemands doivent abandonner Grenoble et se replient. Ordre est donné au groupe de La Frette de tendre une embuscade, le matin du 18 août 1944. Un résistant témoigne :


Notre groupe (voir brassard ci-dessus) reçoit pour mission de tendre une embuscade au col du Banchet. A l'aube du 18 Août, nous sommes 58 arrivés sur place. Nous prenons position aux emplacements indiqués, au pied d'un coteau boisé, à environ 150 mètres de la route. Fusils-mitrailleurs et mitrailleuses sont installés. L'attente longue, oppressante commence. Après deux heures de "suspense", un bruit de moteur qui va s'amplifiant. Chacun prend sa place. Il est convenu d'attaquer les derniers camions. Le convoi roule, on n'en voit pas la fin. Il y a là au moins quarante véhicules de transport et d’accompagnement. Soudain des coups de feu. Le convoi s'arrête, les allemands sautent dans les fossés.

Revolvers, fusils, fusils-mitrailleurs, mitrailleuses entrent simultanément en action et tirent sans répit. L'ennemi riposte. Les branches de châtaigniers, coupées par les balles, tombent sur nous. Les Allemands mettent en action un canon automatique. Déjà vingt minutes que dure l'accrochage. Plusieurs camions du convoi sont réduits à l’état d’épaves, un camion citerne est dévoré par les flammes. Me redressant pour ajuster un tir je reçois une balle explosive qui me déchiquète la jambe gauche. Une seconde plus tôt, je l'aurais reçue en plein ventre ! Je saigne abondamment. Je décide de me replier par la forêt. Près d’un kilomètre et demi à travers bois avec une jambe qui devient de plus en plus folle et qui, le choc passé, commence à me faire réellement souffrir. Le combat continue à faire rage, l’ennemi arrosant copieusement les bois dans lesquels se trouve notre groupe. Je débouche enfin sur la crête, près du cimetière du Mottier où est stationné un de nos camions avec son chauffeur. Je tire ma jambe gauche plus que je ne marche. Le bruit de la bataille s’atténue, mes camarades commençant à décrocher. Avec le chauffeur, nous prenons le camion, et par les chemins du côteau, nous nous dirigeons vers Saint Siméon de Bressieux, lieu prévu de regroupement. En début d’après midi, nous retrouvons le reste de nos camarades, récupérés après un repli de plusieurs kilomètres en forêt. Malheureusement il manque à l’appel un du S.O.G, Pierre Tuaillon, tué d’une balle dans le cou.

Plusieurs jours s'écoulent et ma blessure me fait de plus en plus mal....(suite sur
http://www.tracesdhistoire.fr/17.html)

A la suite de ces témoignages, comment ne pas avoir une pensée pour tous ces hommes et femmes qui ont combattu durement, ici et ailleurs,  pour notre liberté et se recueillir un court instant ?

- Pour résoudre cette petite multi, se garer au parking P1, facilement accessible dans le sens Lyon-Grenoble. Sinon, ne pas traverser la ligne blanche mais se rendre à l'embranchement en R1 où vous pourrez faire un demi-tour. Se rendre aux pages de coordonnées de la cache, devant le monument de la résistance.

A = nombre de croix de lorraine (ou de V) sur la barrière extérieure encadrant le monument

La barrière extérieure forme une figure géométrique.

B = nombre de côtés de cette figure géométrique

CD = nombre total de morts inscrits sur le monument + celui qui inscrit sur la plaque

La cache se trouve en N45°24,(CD+A)x(AxB+1) E5°20,CDx(A+B)xA² - 41

Pas de stylo dans la cache.

Additional Hints (Decrypt)

Qnaf yr purpxre, ra sva qr qrfpevcgvba

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)