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La tour d'extraction du puits central d'Aisy Traditional Geocache

This cache has been archived.

miguaine: Bonjour ben14190,

Cache archivée pour permettre éventuellement à un autre géocacheur d'en placer une dans le secteur.

Cordialement,
Miguaine - "Geocaching HQ Volunteer Reviewer"

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Hidden : 10/13/2015
Difficulty:
1.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Les tours d’extraction sont des ascenseurs ou monte-charge, utilisées dans les mines permettant de transporter le personnel et la manutention des charges et matériels comme les berlines ou wagons pleins ou vides au fond de la mine.


Les mines de Soumont-Urville

Connu depuis longtemps pour son potentiel ferrifère, le synclinal de Soumont-Urville n'est exploité significativement qu'à l'aube du XXème siècle. Bien que les premières tentatives d'extraction du minerai de fer aient eu lieu à Urville au cours du XIXème siècle, c'est à Saint-Germain-le-Vasson que démarre l'activité minière en 1899. Cette année là, débutent les travaux de reconnaissance et d'installation préparatoires à la future extraction sur le carreau des Fontaines. Le chevalement y est érigé en 1903. Parallèlement, à quelques kilomètres de là, est accordée la Concession de Soumont-Saint-Quentin (1902), sur une superficie de 773 hectares, marquant la naissance de la plus grande mine de fer de l'Ouest.


Pendant que les travaux d'aménagement se poursuivent sur le carreau de Soumont, une vingtaine d'ouvriers remontent les premières tonnes de minerai à Saint-Germain. Un minerai riche -du carbonate oxydé- qui garnit les couches superficielles du gisement et qui est expédié au port de Caen via la ligne de tramway. L'exploitation, confiée à la Société des Mines de Barbery, reste rudimentaire mais embauche une quarantaine de mineurs jusqu'en 1907 où un important coup d'eau noie la quasi-totalité des installations qui doivent être abandonnées.


Sur le carreau de Soumont, la production commence, organisée par la S.M.S. (Société des Mines de Soumont) qui vient d'être constituée. En 1912, 320 ouvriers travaillent dans les chantiers jusqu'à moins 95 mètres. Après quelques difficultés liées aux suites de la Crise de 1929, la S.M.S. poursuit son expansion et enrichit son patrimoine, notamment en absorbant la société qui avait repris l'exploitation sur le carreau du Livet en 1924. En 1936, Soumont et Saint-Germain sont reliées par une galerie et -jusqu'à la fermeture- l'histoire des deux mines va se confondre. A la fin des années 1930, la production annuelle approche le million de tonnes.


Durant la Guerre, les bombardements qui font rage dans la région durant l'été, n'épargnent pas le carreau de Soumont. Après réparation des installations et dénoyage des chantiers, l'extraction reprend en mai 1947 avec une intensité volontairement réduite car directement dépendante de la reconstruction des hauts-fourneaux de la S.M.N.(Société Métallurgique de Normandie)seulement achevée en 1950. Une reprise lente et chaotique contrariée dès 1951 par un spectaculaire coup d'eau qui noie plusieurs étages et n'est enrayé qu'au bout de trois mois de travaux intensifs. Pourtant, dès lors, les années à venir vont être caractérisées par le véritable essor de la Mine. Cette prospérité se traduit par une forte augmentation de la production, l'extraction retrouvant son tonnage d'avant-guerre en 1955.


En 1960, démarre le creusement du puits d'Aisy sur le troisième carreau dont s'est dotée la S.M.S.. Il s'agit d'un ouvrage vertigineux de 560 mètres de profondeur, surplombé d'une tour d'extraction de plus de 30 mètres. A son entrée en service, dix ans après le début du chantier, on y remonte le minerai à partir de l'étage 475. Ce nouvel équipement est accompagné, à partir de 1973, par l'arrivée de la mécanisation qui accroît la productivité de façon spectaculaire. Soumont devient véritablement une «mine moderne» et, en 1975, parce qu'il faut acheminer au fond de gigantesques engins de foration et de chargement, on creuse au Livet une descenderie routière (3 km d'une pente à 20%) qui permet la descente du personnel, le trafic des gros matériels et les approvisionnements du fond, jusqu'à 650 mètres sous terre.


Ces nombreux investissements, qui comptent autant de prouesses techniques, masquent pourtant difficilement la crise de la sidérurgie qui, depuis 1962, a progressivement raison des autres exploitations de la région (Dièlette, May-sur-Orne, Saint-Rémy-sur-Orne, Urville, La-Ferrière-aux-Etangs). C'est uniquement grâce au débouché privilégié de la S.M.N., à laquelle son sort est définitivement scellé, que Soumont parvient à surmonter la conjoncture économique. Un lien qui entraîne pourtant sa mort avec l'annonce, en 1988, du passage de l'usine métallurgique à la "filière hématite", signifiant l'utilisation de minerais étrangers plus riches en remplacement du carbonate de fer. Soumont, privée de client, cesse son activité le 28 juillet 1989, après plus de 80 ans d'histoire. 

 

Additional Hints (Decrypt)

zntaégvdhr

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)