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La Planche Traditional Geocache

This cache has been archived.

pieshardies: Bonjour à tous,

Le spot choisi ayant été le lieu de travaux ENEDIS, La Pie décide d'archiver cette GC n'ayant plus l'occasion d'y revenir.

Joyeuses fêtes Pascales !

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Hidden : 9/26/2015
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
2.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

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Geocache Description:

Vous recherchez une boîte de 7 cm x 6 cm.

I- TOPONYMIE

En mai 939, Hugues, Duc des Francs, confirme la donation faite aux religieux de l’Abbaye de SAINT JULIEN DE TOURS des terres situées en TOURAINE  et notamment celles in Villa Cancellis (Chanceaux sur Choisille).
Le Moulin de Chanceaux, construit par les religieux vers 1480, dépendait de la seigneurie de Chanceaux, affermée par l’Abbaye.

L’appellation de la Planche se fit après la vente du 20 janvier 1791 comme Bien National et s’explique:

« Planche » en ancien français signifie passerelle de bois établi sur un petit cours d’eau ou sur un étang.

Le meunier du Moulin de Chanceaux était tenu des réparations du pont en bois de Langennerie.

Suivant les actes notariés, la route de LA CHARTRE à TOURS passait donc sur le pont de bois du Moulin avant que ne soient réalisés :

  • Le Chemin Neuf (17ème - 18ème siècle), actuellement Chemin du Plessis (conduisant de LANGENNERIE aux RENTRIES puis au PLESSIS et sur le Plateau de CHANCEAUX passant devant le Moulin).
  • La Route Départementale 29 de TOURS à BEAUMONT LA RONCE.
 

II- LE SYSTEME HYDRAULIQUE

Jusqu'en 1836, le système est celui du mécanisme en bois.

Avant 1836 :

  • Vanne de décharge : 0,37 mètres de largeur
  • Déversoir    : 1,20 mètres de longueur
  • Côte du déversoir    : 10 mètres

En 1836 :

Gabriel LECOMTE, propriétaire du Moulin, premier adjoint au Maire de CERELLES, demande l'autorisation de modifier l'installation pour adapter le système du mécanisme en fonte dit « à l'anglaise ».

Après 1836 :

  • Augmentation de la puissance de la force hydraulique, ce qui implique l'élargissement de la roue hydraulique à aube.
  • Elargissement de la vanne motrice à 2 mètres et du déservoir à 4 mètres, les autres vannes étant portées de 1,33 mètres à 1,80 mètres.
  • Surélévation du bâtiment du Moulin de 2 étages afin d'installer une mécanique plus performante : le grain montait au troisième niveau, pouvait descendre par gravitation et se faire écraser plusieurs fois pour obtenir une farine plus fine.

La roue hydraulique à aube se situait dans ce qui s'appelait la Halle du Moulin, pièce actuellement transformée en cuisine, au-dessus du bief.

 

III- ARCHTECTURE

Sources :

  • les désignations notariales des baux et des états de lieux
  • l'examen des bâtiments existants.

 

  • Le Moulin
    • Construction vers 1480 de la Partie basse du Moulin. Ce corps principal se compose de trois pièces séparées par deux murs.
      Epaisseur des murs : 66 centimètres. C'est l'habitation du meunier.
      Les ouvertures taillées en creux ont été remaniées sous Louis XIII, tandis que les portes en arc de cercle ont dû l'être lors de la surélévation de 1836. La porte Nord, donnant sur les vannes, a dû rester comme à l'origine car sa hauteur n'est que de : 1,65 mètres.
    • L'appentis où se trouvent actuellement les toilettes du restaurant doit être du 18ème siècle (mur : 45 cm d'épaisseur).
    • en 1836, Gabriel LECOMTE surélève le bâtiment et l'agrandit en incorporant la Halle du Moulin. Au niveau du 2ème étage, il fait réaliser une frise Charles X à la mode de l'époque. Il fait poser des pierres d'attente avec l'idée probable de surélever la partie basse du Moulin.
    • La circulation verticale, à l'intérieur de la partie surélevée, se fait par 3 échelles de meunier.

      Au premier étage , était situé le système d'écrasement du grain, le blutage (passer la farine à travers un tamis ou un blutoir) et le départ des remontées mécaniques. Actuellement salle de réception.

      Au deuxième étage se trouvait la salle des machines de nettoyage et de séparation des grains. En 1930, transformée en chambres lors de la cessation d'activité du Moulin.

      Au troisième étage , en combles, il subsiste des vestiges du monte-sac et du système de poulies et de courroies qui traversaient le plancher. Le mur Nord est en pan de bois. La charpente est à panne avec faîtière et sous faîtière, 4 fermes sur la chambre du Moulin et 2 fermes sur le retour d'équerre Est.

  • La Grange
    Les murs ont 56 centimètres d'épaisseur, ce qui la fait dater de la fin du 16ème siècle, soit 100 ans environ après les bâtiments du Moulin.

    Les ouvertures furent souvent remaniées ainsi qu'il ressort des actes notariés.

    La charpente est à panne avec de nombreux remaniements.

  • L'écurie
    Sa construction peut être datée du milieu du 17ème siècle et en même temps que la première transformation fin Louis XIII des ouvertures de la chambre du Moulin et de l'habitation du meunier.

    Le bâtiment était décomposé en :
    • chambre du garçon meunier avec grenier au-dessus
    • écurie, étable
    • toit à porcs.

    La charpente à panne a été modifiée postérieurement. Un acte notarié évoque une reconstruction en 1772.
     
  • La grangette
    Construite au 19ème siècle, d'abord simple hangar, elle prit son dernier état connu vers 1890.
    Elle abrite la Galerie Hélène de Surgères.
     
  • La cave
    Le type de construction démontre sa nécessité.
    Le lieu fut choisi en raison des risques d'inondation dans les autres parties du site.
    Date : sans doute 18ème siècle.
 

IV- LA VIE QUOTIDIENNE

  • Les conditions du Bail. Jusqu'en 1791
    Propriété de l'Abbaye de SAINT JULIEN de TOURS, les conditions du bail se répétèrent aux XVII et XVIIIème siècle. Voici le teste de l'acte du 14 mars 1772 :

    «16°    De rendre le moulin de lad. ferme au prisage porté dans le Procès-verbal qui a été fait (Gripouilleau - Notre Dame d'Oé - 25 juin 1718) entre Antoine Jean Maucler, cy-devant fermier général de lad. terre de Chanceaux, François Bodier, ferlier entrant et Louis Pinon, meunier sortant, montant à la somme de 192 l. de souches, ainsi que le sieur Barbet, successeur dud..Maucler, le Sieur René picou, père dud. sieur preneur, précédents fermiers étoient aussy tenus.

    17°     De faire curer et netoyer à ses frais les rivières, biez et arrière-biez dud. moulin, d'entretenir et de fournir de moulans, tournants et virants et autres choses à quoy meuniers sont teunus, de boucher et raccomoder les trous regnards, gouenes qui se fairont afin d'éviter la perte de l'eau, d'entretenir aussi à ses frais le pont de bois de LANGENNERIE de toutes réparations, pour le rendre en bonb à la fin du présent bail, reconnaissent led. Sieur Claude Picou, preneur, que le tout lui a été remis en bon état ».
     
  • Les meuniers
     
    • 1° Jusqu'à la Révolution
      L'exploitation du moulin obéit au système de la ferme générale sous les religieux de SAINT JULIEN de TOURS : ces derniers affermaient la seigneurie de Chanceaux pour une somme et le fermier général sous-louait à autant de fermiers, métayer ou meunier qu'il le souhaitait, lui seul étant responsable financièrement vis-à-vis de ces religieux.
       
    • 2° Depuis la Révolution
      Le 20 janvier 1791, le moulin est vendu comme Bien National à Valentin MAUCOUR.

      Sous-fermier du fermier général de l'abbaye de SAINT JULIEN de TOURS jusqu'au 20 janvier 1791, puis fermier du propriétaire Valentin MAUCOUR jusqu'en l'an 5, le 1er meunier propriétaire fut François Joseph BOISSAY, anciennement cultivateur, qui acheta le moulin en l'an 5. Veuf en 1807, il se remaria en 1810 (contrat de mariage : de Maître Archambault à Semblancay - 25 avril 1810).

      François Joseph BOISSAY laisse le bien à ses enfants et, par arrangement, Marguerite BOISSAY, sa fille, et Gabriel LECOMTE, son gendre, en deviennent propriétaires.

      Ils décèdent l'un et l'autre en 1859 et leur fille, Marguerite LECOMTE épouse LIHOREAU, en devient propriétaire. Epouse d'un banquier angevin, elle est elle-même bien pourvue par ses parents puisqu'elle possède en outre ROIVILLE (sur CERELLES), la maison de l'Ile à LANGENNERIE (propriété LEVEILLE ?), la closerie des RENTRIES et divers biens sur CHANCEAUX, SAINT ANTOINE, METTRAY, CERELLES.

      Le 12 décembre 1871, elle donne à bail à Monsieur et Madame ROTTIER le Moulin pour 12 ans.

      Le 11 mai 1872, Madame Veuve ROTTIER cède son droit au bail à Monsieur et Madame Louis GAUTHIER - Désirée BEZAR, cultivateurs à SEMBLANCAY. pour mémoire : 2 paires de meules dont une chômant.

      1897-1907 : Gatien, Eugène BREDON, meunier à La Planche.

      1917 : Jacques MEIGNAN. Exploitant de moulin à La planche (A.D.37 - 2P 132).
       
  • La fin de la meunerie
    En 1930, l'activité meunière cesse.

    Elle est remplacée par une laiterie connue localement par sa fabrication du camembert et du beurre "La Noisette" (le bief était bordé de nombreux noisetiers). Elle cesse son activité dans les années 1950.

    Le rez-de-chaussée du bâtiment principal, le Moulin, sera transformé en restaurant vers 1975.

    En 1989, le moulin et les autres bâtiments sont progressivement restaurés et l'environnement remis en état à l'identique. La propriété est classée en zone ND du plan d'occupation des sols, zone destinée à assurer la sauvegarde d'un site, d'un milieu naturel, d'un paysage, d'un monument classé ou non, ou à protéger un territoire contre les risques naturels ou les nuisances.

 

Additional Hints (Decrypt)

Yn qbzvar.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)