Ce joli pigeonnier qui a été implanté sur le rond point du « But » est la réplique exacte d’un pigeonnier qui appartient à la famille Placide-Quinquet, au lieu dit « Les Planches » sur la commune de Saint-Jean d’Ataux. On aurait plutôt vu là un grenier mais bon...
Il a été réalisé par des artisans locaux, les mêmes en partie qui ont réalisé les trois petites maisons situées à la bifurcation de l'avenue de la gare et de la route de la Veyssière à l'occasion de la dernière Félibrée à Neuvic
Avec quatre édifices ; maisons, cabanes et maintenant pigeonnier, Neuvic revendique sa position de porte d’entrée de la Double. La Double est attachante, parfois mélancolique, cette vaste étendue de forêts et d’étangs est une zone encore sauvage qui a son propre patrimoine naturel et architectural.
Sur le plan géologique, c’est l’argile qui domine très largement, ce qui explique les étangs mais aussi la quasi absence de matériaux de construction. Les « Maisons de la Double » sont construites sans fondation ou à la rigueur quelques blocs de silex supportent les pièces principales des montants de bois qui constituent l’ossature du bâti. La longue paille de seigle, la terre maçonne si particulière et les colombages en chêne ou en châtaignier s’assemblent harmonieusement. Pendant des siècles, les habitants de la Double ont vécu et survécu à ces conditions de confort très modestes. Les contemporains des romans d’Eugène Le Roy avaient de plus à surmonter le fléau d’une maladie grave aujourd’hui heureusement disparue de la région : la malaria
(source : bulletin municipal 2009)
Prenez aussi le temps d'observer l'épi de faitâge.
Un épi de faîtage, également appelé poinçon, est une pièce ornementale formée d'une base et de plusieurs éléments (appelés manchons) enfilés sur une tige métallique placée aux extrémités d'un faitâge de toiture, soit à la pointe (dans le cas d'un pigeonnier par exemple), soit aux extrémités de la ligne de faîte.
Sa fonction est à l'origine une nécessité fonctionnelle : assurer l'étanchéité de la charpente traditionnelle de la toiture en couvrant et protégeant la partie saillante (l’aiguille) du poinçon unique ou des poinçons alors extérieurs des toitures à quatre pans ; elle a pris par la suite une dimension décorative (typiquement lorsque l'épi est placé en avant-corps d'un pignon de ferme) .
Dans certaines régions françaises, les petits épis se nomment étocs.
(source wikipédia)