Le village de Pouru-aux-Bois.
Le village de Pouru-aux-Bois intègre la donation de Clodoald à Saint Rémy, 15e archevêque de Reims (470-545), au VIe siècle.
En 1259, Pouru-aux-Bois fait partie du terrain indivis entre l’archevêque de Reims et l’évêque de Liège.
En 1294, Louis V, comte de Chiny, pris ce village en accroissement de fief et en fit hommage à l’église de Reims.
Château d’Yvois.
Le château de Pouru-aux-Bois est une des petites filles d’Yvois. Les filles d’Yvois sont au nombre de quatre : Messincourt, Auflance, Lombrut, Malandry, et les Petites Filles d’Yvois sont Pouru-aux-Bois, Tassigny et Villy.
En 1731, la table de marbre de Metz, par un jugement, condamne le sieur Laurent Barot, seigneur de Pouru, ayant droit de haute et basse justice, pour avoir fait couper des arbres dans les bois de la communauté sans autorisation préalable.
L’église Saint Martin est reconstruite en 1781, la façade a été restaurée en 1842. En 1830, le cimetière de l’église est fermé. Un nouveau est créé hors du village.
Marqué au XIXe siècle par l’activité drapière et l’exploitation du bois, un moulin et deux scieries sont construits aux bords du Pouru en 1888.
En 1806, de nombreuses monnaies à l’effigie des empereurs romains de diverses époques ont été découvertes au lieu-dit « la vanne », ainsi que deux épées de l’époque de François 1er et de Charles Quint.
Le territoire est traversé par la « route Charlemoine » qui rappelle le passage de Charlemagne lorsqu’il se rendait à Cugnon, où se trouvait une de ses villas de chasse.
Riche en près de 900 hectares dont 445 de bois et forêts, Pouru-aux-Bois est un véritable « poumon vert », paradis pour les amateurs d’activités de pleine nature, où les quelques 265 habitants jouissent d’un cadre de vie préservé