Le cheval, tôt domestiqué , est associé à tous les conflits qui oppossent , en permanence , les hommes . Il est , de ce fait , l'objet de soins particuliers des guerriers , mais sans que des régles précises soient édictées à ce sujet . Cest Colbert qui les codifie en créant l' administration des haras nationaux par arrêt royal du 17 octobre1665 . La politique de la France contrairement à celle de l'Angletterre ,est basée sur les étalons et non sur les juments .
En 1790 , l'assemblée constituante supprime les haras que Napoléon rétablit en 1806 sous la tutelle du ministére de l'intérieur .
A partir de 1810 , la France est divisée en six régions comprenant chacune un certain nombre de dépots .
Celui de Blois , créé à cette date dans l'ancien couvent des Carmélites , rue du Sermon , dépend du haras de la région Centre situé à Arnac-Pompadour en Corréze .
Chaque dépot comprend un chef de dépot , un régisseur et un vétérinaire .
A Blois , le premier responsable est le compte François-Pierre de Siresme de la Ferriére , les bâtiments sont rénovés par l'architecte Jules de la Morandiére avant qu'en 1876 le haras soit transféré sur un terrain plus vaste , au bord de l'avenue de Paris .
Jules de la Morandiére établit plusieurs projets avant d'en obtenir , semble -t-il , la réalisation .
Le déménagement se fait en 1880 c'est un grand corps de bâtiment avec pavillion central dont les câînes d'angles et les encadrements de baies sont en briques et pierres .
De part et d'autre de la grille qui ferme le parc de 2,5 hectares les pavillions d'entrée portent en médaillion une tête de percheron .
Le 25 juin 2006 le conseil d'aministration des haras nationaux décide la fermeture du haras de Blois et son transfert le 1 er septembre 2011 à Amboise