La cache (FR) :
Vous recherchez une boîte de type boîtier de pellicule photo. Il y a un crayon à l’intérieur.
La passerelle est solide mais un peu haute : attention aux enfants.
The cache (EN) :
You search for a roll film box. Pen inside.
The footbridge is solid but a little high : watch the children !
Informations (FR) :
Le ruisseau Saint Julien prend sa source sur les hauteurs de Montréal les Sources, traverse la commune du Sud au Nord et a donné son nom à la chapelle située un peu plus en amont. Pour traverser le ruisseau, on utilisait auparavant une passerelle pour les moments où l’eau était abondante. Cette passerelle, on l’appelait à l’origine « la planche » car elle était en bois. Il faut dire que le ruisseau Saint-Julien drainait généralement une eau abondante, d’où l’utilisation fréquente de la planche. Cette planche constituait pour les piétons une sorte de dérivation au chemin vicinal ordinaire N°2 de Montréal à Rémuzat. Il desservait plusieurs fermes sur un territoire agricole important. Ce passage était fréquemment utilisé car il permettait d’accéder aux granges et autres fermes utilisées quotidiennement.
Vers 1931 ou 1932 une vieille planche a été remplacé par une nouvelle : cette nouvelle planche avait été tirée d’un tronc d’un gros chêne. En raison de sa portée, on lui avait donné de l’épaisseur. Elle était d’une seule pièce. On suppose qu’elle venait d’une scierie car en raison de la taille des chênes de Montréal pour faire la «feuille » pour la nourriture des brebis et des chèvres l’hiver, il n’y avait pas de chêne aussi droit et important sur le territoire de la commune.
Du côté aval et à une distance égale, des sortes de gaines métalliques fixées à la planche servaient à emmancher des supports de bois qui soutenaient la main courante en bois également. Ce dispositif servait de garde-corps.
Vers 1948-1950, la planche s’étant à nouveau abîmée, la municipalité d’alors a fait remplacer ce petit édifice devenu dangereux par une construction métallique et maçonnée faite de deux poutrelles en U refermant une petite dalle en béton un peu plus large que la planche. Cette nouvelle passerelle existe toujours : c’est celle que l’on voit surplomber le ruisseau.