La Chapelle des Arènes
Dès 1933, les toreros se plaignent de l'absence d'un lieu de recueillement dans les arènes montoises. En 1956, "sur la demande instante des matadors", est envisagé l'aménagement d'un lieu de culte dans l'ancienne infirmerie. Mais le projet est budgétairement différé et la chapelle n'est finalement réalisée qu'en 1962
La chapelle est un très petite, aménagée comme une sorte d’alcôve feutrée, plongée dans la pénombre. Elle est uniquement décorée d’une effigie de la Macarena (célèbre Vierge protectrice des toreros, à Séville), d’un siège en forme de prie-Dieu, faisant face à un minuscule autel fleuri, le tout surmonté d’un vitrail haut en couleurs, qui évoque une muleta de matador, il s’agit de la "prière des toreros", que les matadors sévillans tout comme leurs homologues montois (du moins, s’ils sont croyants) adressent eux-mêmes en supplique à la Ste Vierge Marie (Macarena), avant chacun de leur "combat"!
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La chapelle du Bon Pasteur de l’Hôpital Lesbazeilles
À la fin du XVIIe siècle, une première chapelle fut construite à la demande de Monseigneur Fleuriau d’Armenonville, évêque d’Aire. Elle fut désaffectée pendant la Révolution.
La chapelle actuelle fut construite après une ordonnance de 1816 et bénite en 1820.
Ce monument, essentiellement meublé durant la seconde moitié du XIXe siècle, abrite pourtant un Christ en croix du Moyen Âge.
Ancienne Chapelle des Clarisses
Cette maison datée du XIVe siècle et édifice est généralement considéré comme une ancienne chapelle de style roman en raison de la présence d'une rosace. Les Clarisses, ordre religieux qui s'installe dans la ville en 1275, en serait à l'origine. Sa fonction religieuse n'a cependant jamais été prouvée. Selon Pierre Garrigou Grandchamp, médiéviste spécialiste de l’habitat civil, il s'agirait plutôt d'une maison civile, au regard de la présence d'un évier dans l’escalier à vis.
Les Clarisses, qui comme les Cordeliers s’installent à Mont-de-Marsan au Moyen Âge, auraient fait construire ce monument religieux de dimensions modestes. Il est possible qu’il soit édifié sur des vestiges gallo-romains.
La chapelle ne semble pas avoir souffert des ravages causés par les guerres de Religion et possède une façade décorée d’une rosace et inscrite aux Monuments Historiques depuis 1942.