En 1833, une ordonnance royale autorise le sieur Joany Gaudeau à construire un moulin. Puis, en 1840, l'Etat reprenant les ateliers de coutellerie de Creuze Proa et Cie, ceux-ci s'installent au moulin Joany, dit Sainte-Catherine, où des baraquements sont construits pour les recevoir. En 1858, une scierie mécanique y est mentionnée, puis en 1871, Joany fils demande à reconstruire la roue de l'usine. C'est sans doute à cette époque que le moulin est transformé en minoterie. En 1895, André Laurin en devient le propriétaire. La date de cessation d'activité est inconnue.
En 1871, avec 0, 75 m de chute, le moulin dispose d'une roue de 5, 80 m de diamètre, 5, 15 m de large pour 24 aubes, 6 paires de meules dont 1 à gruau le tout associé à un système de nettoyage et à une bluterie. En 1896, une machine à vapeur est installée pour faire fonctionner l'ensemble de l'usine. En 1932, il y a une autorisation de disposer de l'énergie de la Vienne pour une durée de 60 ans avec une chute de 0, 75 m et pour une puissance de normale brute de 105 kW. En 1933, des moteurs électriques sont déjà installés pour pallier les périodes d'arrêt de la roue ou le manque d'eau.
Attention la cache est fragile a manier avec précaution.