« Ici, l'autel et l'ambon. Là, le baptistère et la sacristie... » En servant de guide au journaliste, le père Robert Ploquin se montre heureux et soulagé de parvenir au bout de ce chantier. Débuté l'été 2013, avec la démolition des vieux bâtiments du quartier Ragon, il s'achèvera, fin février, par la réception des travaux.
Pour la paroisse Saint-Vincent-de-Paul, voilà une église moderne, spacieuse avec ses 450 places, originale avec ses trois pignons qui habillent le béton et le bois, et relient le tout à la charpente. Trois pignons, qui s'élèvent à une petite vingtaine de mètres de hauteur, en façade, à l'entrée du choeur et à l'arrière de l'église. Le chauffage s'effectue par le sol.
Autre originalité, les pieuses paroles de Saint-Vincent-de-Paul ornent la façade arrière, écrites à la verticale. Et il y aura, aussi, un texte en braille, à l'entrée de l'église. Tout est neuf... ou presque.
Le rez-de-chaussée de l'église comporte, une petite chapelle de semaine. Et une vaste salle de convivialité, qui donne sur deux patios.
Accolée à l'église, côté rue Ernest-Sauvestre, la maison paroissiale. Elle comporte quatre pièces au rez-de-chaussée, pour accueillir le catéchisme ou d'autres activités. Encore des bureaux et de petites salles de réunion à l'étage, un local d'archives...
En 2006-2007, décision était prise de démolir, et de reconstruire sur place. Pendant le chantier, la paroisse a été hébergée à la chapelle voisine des Naudières.