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Histoire et légendes d'Uchizy #4 Traditional Geocache

Hidden : 5/14/2015
Difficulty:
1 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   micro (micro)

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Geocache Description:

Quatrième étape d'une série de 6 caches plus 1 bonus formant un parcours d'environ 6,3 km. Cette série est destinée à vous faire découvrir ce petit village à l'histoire si riche qu'est Uchizy.


Cette série de six caches plus une bonus vous permettra de découvrir un peu le village d’Uchizy et son histoire à travers quelques lieux symboliques. Merci de prendre soin à ne rien détériorer lors de votre passage, en particulier à ne pas démonter les murs en pierre.

Cette série est pensée comme une petite balade à pied d’environ 6,3 km. Comptez environ 1h30 pour la faire en entier, peut-être 2h avec la recherche des caches. Vous pouvez néanmoins sans problèmes la faire dans le désordre ou ne faire que certaines caches.

Si vous comptez trouver la bonus, pensez à bien relever les indices pour chaque cache.

Il n’est pas nécessaire de prévoir un équipement particulier pour trouver les caches, hormis peut-être une pince à épiler.

En revanche, la résolution des différentes énigmes vous demandera quelques connaissances, de la réflexion ou un accès à internet. Pour chaque cache, l’indice est là pour vous mâcher grandement le travail aussi, pour préserver tout le plaisir du jeu, essayez de ne le consulter qu’en dernier recours.

Bonne visite d’Uchizy !

 

La croix de carrefour

Contrairement à une méprise assez courante, la croix qui domine Uchizy n’est pas ce qu’on appelle un calvaire mais bien une croix de carrefour.

De nombreux mégalithes, employés comme repère de carrefour, ont été christianisés par l'adjonction d'une croix, ou simplement par l'incision d'un symbole chrétien. Plusieurs conciles ordonnent de détruire ces monuments païens, mais on choisit aussi de récupérer ces objets de culte et d'en changer la destination. Symbole catholique très répandu du XVIème siècle à nos jours, certaines sont donc d’origines très anciennes.

Aux croix en bois, que l’on remplaçait pieusement et solennellement lorsqu’elles tombaient, ont succédé des croix monumentales en pierre, œuvres de tailleurs de pierre de la région. Ces artisans ont pu, grâce aux dons de paroissiens, assurer une meilleure longévité à ces témoins. Elles sont autant de témoignage d'un art populaire, dans les campagnes plus pauvres notamment, où il n'était pas possible de financer l'installation d'un monument transporté de loin.

Les croix de carrefour se sont multipliées au XIXème siècle (comme celle qui nous intéresse) et étaient particulièrement destinées à marquer les limites d'une paroisse et de ses différents hameaux.

En plus de leurs usages religieux, ces croix ont un rôle de guide pour les voyageurs et d'indicateur pour les habitants : quand le croisement est sous la neige, la croix continue d'indiquer leur position.

 

Cette croix de carrefour et la vue qu'elle offre sur Uchizy est l'occasion de parler d'une bien vieille rumeur au sujet des Chizerots.

Au début du XIX e siècle, Thomas Riboud, puis un certain Ragut, ont relaté dans leurs écrits des particularités intrigantes propres au village d’Uchizy. Les deux auteurs décrivent chez les Chizerots des rituels à consonances orientales. Ribout explique que lors des mariages, les invités crient « Allah » («dieu» en arabe). Leurs descriptions allant un peu plus loin, Ragut écrit que la médecine locale est basée sur le massage, d’origine orientale. En 1894, Arsène Dumont, qui reprend les études de Gabriel Jeanton et Marcel Lagneau, se rend à Uchizy. Il ne retrouve dans le village aucune trace des faits décrits plusieurs décennies auparavant. Pour M. Dumont, les noms de familles sont bourguignons, et les populations identiques à celles des villages voisins. Il émet cependant l’idée que quelques familles de Tziganes aient pu s’installer dans la région.

Les origines arabisantes s’affrontent alors avec celles dites tziganes. Les défenseurs de la première thèse ciblent les invasions arabes du VIII e siècle pour en expliquer les origines. Pour l’influence tzigane, c’est la bataille de Tournus, en 197, qui en serait à l’origine. Claudius Albinius, défait dans la région, avait dans ses armées des soldats venus de Pannonie, région de l’Europe centrale. Une autre piste, plus récente, a été mise en avant. La prise de Constantinople (Istanbul) par les Turcs en 1453 aurait fait déplacer des populations d’Europe centrale jusqu’en Bourgogne.

Dans l’un de ses écrits, Lamartine parle lui aussi des Sarrasins du Mâconnais. Il explique que des prisonniers ramenés des Croisades du Proche-Orient auraient été ensuite libérés. Ces 150 hommes et femmes originaires de Palestine se seraient donc installés dans la région. Il existe d’ailleurs non loin de là, dans l’église de Farges-lès-Mâcon, une vasque sur laquelle sont reproduites des sculptures arabes (voir le JSL de dimanche dernier). Toutes ces raisons n’auraient à ce jour aucun fondement ni preuve tangible pour Claude Brun, autre historien du XX e siècle. Le mystère reste donc entier. Car en Bresse bourguignonne, le terme de sarrasin est aussi employé pour définir un type de cheminée. Mais elles n’ont aucun lien avec l’Orient. Sarrasin serait dans ce cas synonyme de barbare, d’inconnu dans les dialectes locaux.

 

Vous recherchez une micro légèrement plus petite qu'un étui à pellicule photo. A priori assez peu de passage dans le coin. Pas de crayon dans la cache.

Additionner tous les chiffres de l'année de création du monument puis additionner ceux du résultats pour obtenir l'indice D 

 

Additional Hints (Decrypt)

Fbhf yr zbahzrag... rg fbhf yn iétégngvba fryba yn fnvfba.

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)