Skip to content

1V2C La chartreuse du Mont Sainte Marie Multi-cache

This cache has been archived.

Laotseu62: A contrecoeur une page se tourne mais l'accès est impossible pour un moment et le vigile rencontré hier est débile et dangereux

More
Hidden : 4/27/2015
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
1.5 out of 5

Size: Size:   small (small)

Join now to view geocache location details. It's free!

Watch

How Geocaching Works

Please note Use of geocaching.com services is subject to the terms and conditions in our disclaimer.

Geocache Description:

Cache appartenant a une série de deux boucles proposées en marge de l'event du 03 Mai 2015 à la Chartreuse du Mont Sainte Marie de Gosnay. Des caches destinées a vous faire découvrir le patrimoine et la nature entre Béthune et Bruay.

Besoin de rien déplacer tiré ou retiré observez et vous trouverez.


Besoin de rien déplacer tiré ou retiré observez et vous trouverez.

Les coordonees sont sous la forme N 50 30.ABC E 34.DEA avec E=9

C’est  Thierry d’Hireçon qui eut la louable intention de fonder à Gosnay, la chartreuse du Mont Sainte-Marie pour des moniales. Sa mort subite en 1328, ne lui ayant pas laissé le temps nécessaire pour mener à terme son projet, il revint à la Comtesse Mahaut, son exécutrice testamentaire, de reprendre cette charge.

Elle fit d’abord vendre les biens personnels de l’Evêque d’Arras sur Paris et quelques uns en Artois, au profit de la dotation des maisons religieuses de Gosnay mais sa propre mort, en novembre 1329, quelques mois après celle de Thierry, faillit compromettre définitivement la fondation du couvent.

Sa fille Marguerite, comtesse de Flandres, assura heureusement l’existence de la maison avec quelques autres généreux bienfaiteurs, mais l’Ordre des chartreux ne reconnaît que Mahaut comme fondatrice du Mont Sainte-Marie. Le monastère a de ce fait adopté les armoiries de la comtesse, « parti au 1er d’azur semé de billettes d’or au lion du même brochant sur le tout, et au 2é d’azur semé de fleurs de lys d’or brisé d’un lambel à 3 pendants de gueules, chargé chacun de 3 châteaux d’or ». Toutes autres armoiries, attribuées au Mont Sainte-Marie, n’ont jamais été reconnues par l’Ordre.

Les premières moniales arrivèrent de la chartreuse de Salette (Isère) en 1329 alors que leur église ne fut achevée qu’en 1341.

Malgré des débuts très difficiles, Mont Sainte-Marie contribua rapidement au développement de l’Ordre. En 1346, six moniales de Gosnay, fondèrent une nouvelle communauté de moniales chartreuses à Bruges, « Sainte Anne au désert ».

De 1329 à 1791, la maison a accueilli plusieurs centaines de religieuses issues souvent des « grandes familles seigneuriales » de la région. Certaines furent prieure de la maison comme Jeanne D’Auffay (1412-1442), Andrée De Noyelles (1465-1471), Ursule de Saveuse (1471-1492), Jeanne Du Bois (1492-1516), Louise Des Plancques (1582-1609), Antoinette Des Plancques (1609-1630), Marguerite De Houchin (1537-1553), Marie Albertine De Briois (1743-1792), d’autres demeurèrent de modestes religieuses, telles Marie De Maulde, Jeanne De Sainte Aldegonde, Marguerite De la Viesville, Jehennette et Charlotte De Nédonchel, Marie Thérèse De Beaufremetz, etc... A ce titre, le couvent s’attira les largesses de nombreux donateurs dont les plus célèbres furent Philippe Le Long, Philippe le Bon, Isabelle du Portugal et Charles le Téméraire.

Comme toutes les autres communautés religieuses du secteur, les moniales de Gosnay se repliaient à Béthune, durant les conflits militaires, dans leur refuge près du Collège des Jésuites, à la porte d’Arras. Leur jardin donnait sur les remparts et l’immeuble, complètement isolé, offrait aux religieuses un asile sûr et tranquille qui leur permettait de continuer leurs exercices religieux.

Les moniales étaient soumises aux mêmes règles de vie monastique que les Pères, silence, chasteté, pauvreté, prières, méditation, jeûnes, etc… mais leurs règles de vie présentaient quelques caractéristiques qui les différenciaient de leurs homologues masculins ; leurs cellules (de modestes chambrettes) étaient situées dans un dortoir et une chartreuse de moniales pouvaient accueillir, entre 30 à 50 religieuses de chœur, auxquelles il fallait ajouter une vingtaine de sœurs converses et données. Si les effectifs du Mont Sainte-Marie fluctuaient selon les revenus de la maison, la communauté comprenait souvent plus de 80 personnes avec les domestiques.

  • Le couvent dénombrait
  • en 1544, 27 religieuses et 5 postulantes
  • en 1606, 37 religieuses, 5 converses, 17 données et 4 religieux
  • en 1740, 40 religieuses, 3 prêtres directeurs et 4 frères

Contrairement aux Pères chartreux, les moniales ne quittent jamais leur maison de profession. Entrées au couvent entre 14 et 20 ans pour y apprendre le chant et s’habituer aux règles de vie de la maison, les novices ne faisaient profession religieuse qu’aux environs de leur vingtième anniversaire. Totalement isolées du monde et de leur famille, les moniales vivent en communauté (parfois plus de 60 années), sans connaître d’autre horizon que leur petit espace conventuel, allant de la cellule à l’église, du cimetière au jardin, du réfectoire au chapitre ou exceptionnellement de leur maison au refuge de Béthune…

L’histoire du Mont Sainte-Marie a souvent été marquée de faits mystérieux ou merveilleux qui marquèrent la communauté. Au fil des siècles, plusieurs témoignages cartusiens évoquent ces religieuses qui se sont singularisées par des excès de mysticisme et une certaine propension aux miracles qui attiraient les foules, troublaient le calme de la maison et inquiétaient le Chapitre général..

Entre 1719 et 1720, un drame économique faillit compromettre l'existence même du couvent, "différents particuliers, profitant de l'invention du papier-monnaie du fameux John Law, financier écossais, remboursèrent aux religieuses 80 000 livres de capitaux de rentes constituées. L'année suivante, ce fut une banqueroute sans précédent et les pauvres religieuses perdirent plus des trois quarts de la somme précitée. La diminution des revenus de la maison, conduisit par nécessité de restreindre le nombre de religieuses. La communauté fut contrainte de demander au Général de l'Ordre, l'autorisation d'exiger des futures novices une somme de 3000 livres comme dote. Cette permission leur fut accordée jusqu'à ce qu'une partie de leurs pertes eût été réparée et qu'elles se fussent procuré d'autres revenus".

Additional Hints (Decrypt)

Cnf qh ynvg qr cbhyr rg cbhegnag!

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)