Le Faubourg d’Ouche entre le pont Aubriot, le pont de l’Hôpital, le pont Napoléon et le pont aux Chèvres est un quartier à peu près disparu aujourd’hui tant il a été transformé. A cet endroit, l’Ouche se divisait en plusieurs bras maintenant couverts. Deux petites rivières le Raines et le Suzon avaient leur confluant avec l’Ouche.
Au 19ème siècle le Faubourg d’Ouche était un quartier populaire et laborieux avec de nombreuses activités polluantes et nauséabondes : Les tanneurs, les teinturiers, les mégissiers, les bouchers… dont la proximité avec la rivière favorisait l’industrie. Des abattoirs étaient installés depuis fort longtemps au bord de l’Ouche, il y régnait de fortes odeurs de suif, de sel, de peau humide, de cornes brulées. Le nom des rues traduisait cette atmosphère : Rue de la Mégisserie, Rue des Corroyeurs, Rue de Tanneries… Toutes ces dénominations ayant rapport avec le traitement des cuirs et des peaux.
Une autre activité du Faubourg était le lavage du linge. A toutes les époques, des lavoirs ont été établis au bord de l'Ouche et du Suzon. A partir de 1860 une initiative privée amarra des péniches au bord de l'Ouche pour en faire des bateaux-lavoirs avec des équipements annexes : eau bouillante, cendres, cristaux de soude permettant un lavage plus efficace. De toute la ville, les laveuses, femmes de condition modeste et le personnel des maisons bourgeoises venaient avec leurs brouettes chargées de linge. Armées de battoirs, elles se livraient par tous les temps à cette rude tâche sur les plans inclinés. Le linge était séché sur place dans de vastes étendoirs et rendu propre, sec et repassé. Les lavandières étaient réputées pour leur franc-parler et les ragots allaient bon train.
Après 1955, les îlots insalubres où le bourgeois Dijonnais n'osait pas s'aventurer la nuit ont été démolis pour faire place un quartier moderne autour de la place du 1er Mai agrandi.
La rue de l’île fait référence à l’île sur laquelle était situé l’hôpital général. Peu le savent, mais l’établissement était entièrement entouré par l’Ouche, qui se séparait en deux à cet endroit, faisant de la zone un quartier insulaire. Le bras de la rivière a été fermé lors de la deuxième moitié du XXe siècle.
Placez vous sur la ligne de départ, posez vos billes, top départ! Le premier qui emmène sa bille en faisant des pichenettes et sans sortir de son couloir, dans le bac à sable de l'autre côté, a gagné!! Attention, endroit très prisé par les joueurs de ballon rond!!
Afin que tout le monde puisse jouer, merci de bien laisser l'ensemble des pièces de jeu.