Un mot sur l'école d'artillerie
On appelle artillerie l'ensemble des armes collectives ou lourdes servant à envoyer, à grande distance, sur l'ennemi ou sur ses positions et ses équipements, divers projectiles de gros calibre : obus, boulet, roquette, missile, pour appuyer ses propres troupes engagées dans une bataille ou un siège.
Le terme serait apparu environ au XIIIe siècle, dérivant du vieux français artillier qui désignait les artisans, fabricants d'armes et équipements de guerre. Ces artisans ont été pendant longtemps les seuls spécialistes dans le service de ces armes puisqu'ils les fabriquaient et les essayaient avant livraison. C'est pourquoi, jusqu'au XVIIIe siècle, ils étaient commissionnés par les souverains pour les servir à la guerre. Elle s’est particulièrement illustrée en 1809.
Par extension, le nom d'artillerie qui désignait l'ensemble des produits fabriqués par les artilleurs a fini par désigner aussi l'ensemble des troupes au sol chargées de mettre en œuvre ces armes, dès lors que des formations militaires spécialisées ont été créées. L'emploi de l'artillerie nécessite le renseignement, la surveillance, l'acquisition d'objectif, le réglage du tir, la transmission des informations, un approvisionnement en munitions et l'entretien des armes.
En raison sa complexité, elle reste longtemps l'arme scientifique par excellence, attirant nombre de savants. Il existait au XVIIIe siècle plusieurs écoles d'artillerie. La première école d'officiers d'artillerie fut créée par Louis XIV en 1679 à Douai. D'autres écoles furent créées ensuite à Metz, Strasbourg, puis Besançon, Grenoble, Auxonne, Metz, Perpignan et Valence. Au fur et à mesure des siècles ces écoles déménageront et fusionneront pour aboutir en 1983 à une seule grande école d’application de l’artillerie.
Le quartier Bonaparte
Le Quartier Bonaparte, créé en 1976, accueil l'école d'artillerie sol-sol française puis en 1983, l'école fusionne avec l'artillerie sol-air pour former l'unique école d'artillerie de l'armée française. Le quartier grossi en 2009 avec la création des base de défense et devient la base socle de toutes les entités militaires depuis Brignoles jusqu’à Nice – Mon Agel en passant par Hyères et Castellane. En 2011, le quartier grossi à nouveau avec l’arrivée de l’école d’infanterie.
A ce jour, le quartier Bonaparte compte près de 2000 personnes et soutient plus de 8000 militaires.
Un mot sur le CSA
Le C.S.A. de l'Ecole militaire est un club sportif qui permet à TOUS de pratiquer divers sports (fitness, zumba, musculation, équitation, escalade, escrime...) et activités (cartonnage, encadrement, peinture…). D'autres info ici : http://www.emd.terre.defense.gouv.fr/ecoles/csa_presentation.html