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La Mandragore : la tombe de la bête Traditional Geocache

This cache has been archived.

Vandergore: Bonjour,

Puisqu'il n'y a pas eu de maintenance dans un laps de temps raisonnable, j'archive cette cache définitivement.

voir aussi : http://www.geocaching.com/about/guidelines.aspx#cachemaintenance

Comme cet archivage a eu lieu à cause d'un manque de maintenance, il m'est impossible de la réactiver.

Si vous voulez refaire une cache ici ... s.v.pl. soumettez un nouveau listing.

Cordialement,

Vandergore / Geocaching HQ - Volunteer Reviewer

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Hidden : 3/9/2015
Difficulty:
2.5 out of 5
Terrain:
2 out of 5

Size: Size:   other (other)

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Geocache Description:

Avec cette mini-série de quatre caches partez sur les traces de la légende.

Ici Guyot de Saint-Quentin fit enterrer la bête avec l’ensemble de ses trésors.

Le tumulus est visible depuis la cache sur la gauche du chemin entrant dans le corps de ferme.

Le lieu n’est pas très propre.


L'histoire de la Mandragore, occie aux rochers de Frochet par le chevalier Guyot de Saint-Quentin, est le récit terrible qui, plus d'une fois, fit frissonner nos grand-mères et que les jeunes filles, à la veillée, dans les environs de CONFOLENS, MORTEMART, NOUIC, MEZIERES-SUR-ISSOIRE et autres, écoutent avec effroi.

...Demandez aux vieux pâtres ce qu'était la Mandragore. Tous en ont gardé le souvenir. C'était un serpent de 50 pieds de longueur, à la face presque humaine, aux ailes sonores et armé de griffes tranchantes et de dents à l'avenant ; ses yeux brillaient dans la caverne comme les charbons ardents dans la forge ; sa queue, aux écailles brillantes, se terminait par un dard acéré.

La Mandragore se distinguait, entre ses congénères, par la délicatesse de ses appétits. Loin de se ruer sur les troupeaux, de dévorer les bœufs et les coursiers, la maligne bête n'était friande que de jeunes filles. Parcourant les hameaux et les campagnes, elle épargnait les hommes et les vieillards, se ruant sur les jeunes vierges, les plus belles et les plus fraîches. Sa sagacité, sur ce point, ne la trompait jamais et plus d'un fiancé, la veille de ses noces, pleura le tendre objet de ses amours. Les jouvencelles désertaient les campagnes et bientôt le monstre porta ses ravages au sein même des grandes cités. Chaque jour, LIMOGES voyait disparaître ses jeunes filles les plus belles, nulle n'osait franchir les remparts.

Enfin, pour se soustraire à tant de maux, les consuls de LIMOGES décidèrent de s'entendre avec le monstre, en lui offrant une jeune fille par mois, il accepta. Chaque mois la caverne envoyait aux échos de la montagne les cris, les soupirs de la victime ; nul espoir de secours, un morne effroi régnait dans la contrée.

LIMOGES enfin murmura contre ses magistrats, la cité révoltée jura de se soustraire à ce terrible tribut. Un mois la Mandragore attendit sa victime, un mois de plus et elle ne vit plus sur les rochers de Frochet une vierge frémissante, livrée à ses cruels appétits, un mois et plus, sans sortir de son antre, le monstre emplit la montagne de ses rugissements.

Enfin, n'y tenant plus, la Mandragore s'élança avec d'affreux sifflements. Ce ne sont plus des jeunes filles que réclame sa fureur, les villes, les hameaux croulent sous les coups, hommes, femmes, troupeaux nagent dans des flots de sang. La ville de LUPE assise au pied de la montagne tombe en amas de ruines, pour ne plus se relever. Les châteaux de Bords, de la Tourette sont renversés. La désolation et l'incendie marquent sa course dévorante...

Depuis trois lunes, la Mandragore ravage le pays et nul n'ose s'opposer à ses cruelles excursions. Les chevaliers de la contrée avaient suivi le roi à la croisade. Les seigneurs de MORTEMART, du Fraise, les sires de BARTHON, de MEZIERES et de SAINT-CHRISTOPHE combattaient les infidèles d'outremer. Les monastères avaient fermé leurs portes et les villageois tremblaient dans leurs frêles cabanes. Réunis en conseil, les anciens de la région cherchèrent un moyen de conjurer l'orage... il en est un seul... rétablir l'ancien tribut... On hésite, on tâtonne, enfin le désastre est tel qu'on s'y résout.

Déjà dans l'urne fatale, sont jetés les noms des plus belles jouvencelles, le sort va désigner la victime... Un cri d'effroi s'échappe de toutes les poitrines...
Alix de Joncherolles est choisie par le destin... C'était la perle du pays, sa beauté, sa bonté étaient connues de tous. Dès que fut connue la nouvelle, les malheureux de la région pleuraient, priaient, imploraient le ciel d'épargner leur chère demoiselle...

Trop jeune au départ des croisés, Guyot de Saint-Quentin apprenait au manoir de MORTEMART le métier des armes. Maniant un coursier, il s'exerçait à tenir sa lance. Dans ses pérégrinations journalières il passait souvent près du manoir de Joncherolles. Souvent à l'ombre de vieux chênes, une jeune fille, de blanc vêtue, le saluait d'un geste gracieux, ils se remarquèrent, ils s'aimèrent...

La nouvelle fatale a volé comme un trait. Dans trois jours, Alix deviendra la proie du monstre. Guyot n'hésite plus. Il quitte le manoir féodal et court au castel de Saint-Quentin demander les armes et la bénédiction paternelle. Deux jours entiers son vieux père a conjuré son fils de renoncer à combattre. Le matin du troisième jour Guyot, sur sa bonne mule, gravissait les rochers de Frochet. Il arrivait sans effroi car s'il ne pouvait vaincre, il allait du moins mourir pour Alix de Joncherolles.

Nous ne dépeindrons pas le terrible combat, les rugissements du monstre, la terre tremblait sous ses pieds, les échos de la montagne répétaient ses horribles sifflements. Deux fois Guyot s'est élancé sur la Mandragore, deux fois à demi précipité du haut des rochers, sa vigueur et son courage seuls l'ont soutenu sur les bords de l'abîme. Rassemblant toutes ses forces, le damoiseau s'est de nouveau élancé sur le dragon, sa lance a rompu les fortes écailles et le sang a coulé, mais frappée par les replis de la bête cruelle, la mule fidèle, la bonne mule chancelle et s'abat. Terrible fut le choc et sur la pierre informe, vos yeux trouveront encore l'empreinte de son sabot, le pas de la mule est à jamais gravé dans le dur rocher et on raconte que dans cette empreinte, quelle que soit la sècheresse, vous trouverez toujours de l'eau. Mais ô puissance de l'amour ! Guyot relève sa monture, il brandit sa forte lance et frappée, la Mandragore fuit.

Elle rougit la terre de son sang, haletante, éperdue, inondant les rocs et les vallées, elle fuit d'un pas rapide vers la campagne, elle fuit mais c'est vers le manoir de Joncherolles qu'elle dirige sa course. Tremblant pour celle qu'il aime, Guyot la poursuit, sa mule semble avoir des ailes, il rejoint le monstre, le frappe à coups redoublés, le sang gicle de toutes parts, ce champ en a gardé le nom de "champ du sang". Enfin blessée à mort, expirante, la Mandragore plonge dans l'étang de l'Eau-Péride, bientôt, sur l'eau qu'elle a teint de son sang, flotte sa dépouille inanimée.

De toutes parts s'élèvent des cris de joie les plus vifs, et des rives de l'Issoire, de la Marchadène, retentissent enfin des chants d'allégresse. Porté en triomphe par les habitants de la contrée, heureux libérateur du pays, Guyot de Saint-Quentin dépose aux pieds d'Alix sa lance victorieuse. Honoré de tous, heureux époux de la charmante Alix, il coula des jours sereins, fortunés.

Vainqueur généreux, Guyot voulut donner à la Mandragore une honorable sépulture dans un beau tumulus romain qui domine la région ; trente bœufs, avec peine, l'arrachant de l'Eau-Péride, traînèrent sa gigantesque dépouille. Là reposent ses ossements et ses trésors, mais ne cherchez pas à fouiller sa tombe, vous trouverez l'herbe qui égare et la porte de fer que nul n'a pu et ne pourra ouvrir.

 

Guy de Villume

Additional Hints (Decrypt)

pnfgbe

Decryption Key

A|B|C|D|E|F|G|H|I|J|K|L|M
-------------------------
N|O|P|Q|R|S|T|U|V|W|X|Y|Z

(letter above equals below, and vice versa)