En dénonçant en 1938 l'accord militaire franco-belge d'assistance mutuelle de 1920, la Belgique se présente en 1939 comme neutre dans le conflit entre Allemagne nazi d'un coté et France et Angleterre de l'autre. Malgré cette neutralité, elle entretient une armée sensée lutter contre une invasion.

Le 10 mai 1940, l'Allemagne nazi lance une offensive sur la Belgique qui se termine 18 jours plus tard par l'ordre de reddition de l'armée belge continentale (contrairement à l'Afrique Française, le Congo belge reste pendant toute la guerre sous contrôle belge) émis par le roi Léopold III.

Cette reddition est considérée par un certain nombre de Belge comme une trahison : le gouvernement s'exile vers l'Angleterre tandis que la majorité des parlementaires fuient vers la France. Le roi Léopold III est assigné à résidence dans son château de Laeken par l'Allemagne nazi

Photo issu de "Haute-Vienne, la guerre secrète" (édition : le populaire du centre)

Le 31 mai 1939, Léon Betoulle, maire de Limoges et président du conseil général de la Haute-Vienne, accueille dans la salle du conseil municipal de la mairie de Limoges la première réunion des parlementaires belges en présence des présidents des deux chambres (Johannes Franciscus van Cauwelaert pour la chambre des représentants et Robert Gillon pour le sénat) mais aussi le Premier ministre Hubert Pierlot.

Extrait du journal "Le Populaire du Centre" publié le 1er juin 1940 (retrouvez le journal complet en cliquant sur l'image)